Demain, vendredi 19 juin est le jour de la fête du Cœur de Jésus. Depuis plusieurs années, ce même jour est dédié à la prière mondiale pour la sanctification des prêtres. Cette année, ce vendredi 19 juin marque le début d’une année importante pour l’Église : une année jubilaire. Une année sainte. Une Année du Sacerdoce. Le 12 juin 2010, les prêtres du monde entier se retrouveront à Rome, pour rencontrer le Saint-Père. Au cours de cette rencontre, le Pape proclamera le Saint Curé d’Ars, saint patron, saint protecteur de tous les prêtres du monde.
Pour ouvrir cette année, Benoît XVI a publié une lettre aux prêtres. En voici un extrait :
"Le Curé d'Ars, en son temps, a su transformer le coeur et la vie de tant de personnes, parce qu'il a réussi à leur faire percevoir l'amour miséricordieux du Seigneur. Notre temps aussi a un besoin urgent d'une telle annonce et d'un tel témoignage de la vérité de l'Amour : Deus caritas est (1 Jn 4,8). Par la Parole et les Sacrements de son Jésus, Jean-Marie Vianney savait édifier son peuple, même si, souvent, il tremblait devant son incapacité personnelle, au point de désirer plus d'une fois être délivré des responsabilités du ministère paroissial dont il se sentait indigne. Toutefois, avec une obéissance exemplaire, il demeura toujours à son poste, parce qu'il était dévoré de la passion apostolique pour le salut des âmes. Il s'efforçait d'adhérer totalement à sa vocation et à sa mission en pratiquant une ascèse sévère : «Ce qui est un grand malheur, pour nous autres curés – déplorait le saint -, c'est que l'âme s'engourdit» ; et il faisait ainsi allusion au danger que court le pasteur de s'habituer à l'état de péché ou d'indifférence dans lequel se trouvent tant de ses brebis. Il maîtrisait son corps par des veilles et des jeûnes, afin d'éviter qu'il n'oppose résistance à son âme sacerdotale. Et il n'hésitait pas à s'infliger des mortifications pour le bien des âmes qui lui étaient confiées et pour contribuer à l'expiation de tant de péchés entendus en confession. A un confrère prêtre, il expliquait : «Je vais vous dire ma recette. Je leur donne une petite pénitence et je fais le reste à leur place». Par-delà ces pénitences concrètes auxquelles le Curé d'Ars se livrait, le noyau central de son enseignement demeure toujours valable pour tous : Jésus verse son sang pour les âmes et le prêtre ne peut se consacrer à leur salut s'il refuse de participer personnellement à ce «prix élevé» de la rédemption."
Marie
En union de prières.
Sancenay
le vrai chemin pour sortir de la “crise”.
Jacques
Et d’ailleurs les ennemis forcenés de l’Eglise qui se réclament de l’esprit du Concile ne s’y sont pas trompés. Ils déplorent ce choix d’un prètre d’avant le Concile (il faudra me dire en quoi ceux de maintenant doivent êtres différents).
HB
C’et une bonne question Jacques!
Si vous êtes trop jeune pour avoir connu ce que j’appelle des prêtres normaux, allez sans idées préconçue dans la Frat que vous voulez ( FSSPX ou FSSP) et revenez dans une paroisse dite normale!
Je vous assure que vous verrez la différence!
marie laure
St Curé d’Ars priez pour nos prêtres
louis
@ jacques : Le saint curé d’Ars est un exemple pour tous les prêtres, il doit donc l’être pour ceux ordonnés après le Concile, par exemple.Comment imaginez-vous de tels prêtres ? Comment le Saint Père les veut-il vraiment ? Moi, je les vois revêtus du signe extérieur de leur sacerdoce pour faire éclater au monde extérieur leur état véritable et, intérieurement animés d’une grande foi pour le bien de toutes les âmes, la sainte messe quotidienne et tous les autres sacrements avec le catéchisme et les bonnes oeuvres au service des fidèles.Par ex.on doit voir dans nos rues des abbés (en soutane) portant le viatique aux malades, lisant leur bréviaire, aidant les malheureux et donnant aux pauvres, s’arrêtant pour bénir, confesser, éclairer sur la vraie doctrine.
L. Chéron
A propos d’un commentaire supra :
Voilà, maintenant, il y a deux clergés, l’un “normal” et l’autre “anormal”. Chacun, selon sa préférence, appliquera l’un ou l’autre épithète aux prêtres de son choix. Ça pourrait donner :
1. Un “groupe stable de fidèles” : “Nous avons humblement demandé au curé anormal de la paroisse une messe selon la forme extraordinaire etc…”
2. Un évêque : “On m’a sollicité de mettre l’église x à la disposition d’un prêtre anormal qui célèbre la liturgie d’avant 1969 etc…”
Le M.P. de 2007, tel l’Afrique noire de Réné Dumont, serait-il mal parti ?