Dans Présent de demain (qui, rappelons-le, peut être lu en ligne – pdf – gratuitement), Georges-Paul Wagner constate, comme nous l’avions fait, l’évanescence de l’appareil militant de l’UMP : 200.000 adhérents, invisibles.
Le parti de Sarkozy fait grand état de ses recrues et des adhésions qu’il recueille, mais cela ne se voit pas dans les rues où on défile, ou aux portes des universités auxquelles la grève est imposée, ou aux portes des lycées ouverts à la subversion malgré le souhait des parents. Les jeunes qui voudraient travailler sont en petit nombre à protester […].
Me Wagner explique cette paralysie par la manière dont la "droite" s’est coupée de ses éléments les plus militants du fait de la haine qu’elle professe envers le "mouvement national".
Pourtant cette position politique qu’ils feignent de haïr n’est pas extrême, n’est pas celle de casseurs ou de lanceurs de pavés […] mais de nationaux qui réclament pour leur pays qu’on lui laisse le moyen de vivre.
Tout bricolage politique qui, à l’avenir, voudra nous maintenir à l’écart comme dans le présent, se condamne à subir l’anarchie et le désordre en exilant du combat les meilleurs coeurs et les meilleurs bras.
Renard Embusqué
Je ne suis pas persuadé de la pertinence de cette analyse. Je crois sincèrement qu’il est plus judicieux de penser que Nicolas Sarkozy ne veut mettre ‘son’ parti en soutien du 1er ministre.