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L'Eglise : L'Eglise en France

L’appel à la prière islamique chanté à la cathédrale de Coutances en présence de l’évêque

L’appel à la prière islamique chanté à la cathédrale de Coutances en présence de l’évêque

Lors du concert de la messe pour la paix / l’homme armé à Coutances, les spectateurs ont pu entendre l’appel à la prière musulmane chanté sous les voûtes de la cathédrale, en présence de Mgr Cador, qui a fait un petit discours de bienvenue.

Les chaises tournent le dos à l’autel et la scène est au fond, sous l’orgue.

 

Le texte :

Il est possible de demander des explications au diocèse, en ligne ou par téléphone : 02 33 76 70 70

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22 commentaires

  1. Il manque plus que le pédiluve du Romain d’adoption … Personne rentre dans une église avec une arme ! Aussi bien intentionné soit t’il ! Les diverses gens assassiné(e)s ou blessé(e)s en des lieux similaires, s’en souviennent ?!… Paradoxalement à votre résilience (couardise ? simulé ? névrotique ?), actuellement, mais sur d’autres site, une collecte financiére (déduction fiscale), est organisé pour les Chrétiens d’Orient martyrisé(e)s ouvertement …

    • Je ne comprends pas votre texte : Que voulez-vous dire, quel est votre message ?

      “Paradoxalement à votre résilience (couardise ? simulé ? névrotique ?), …” A qui cela s’adresse-t-il ?

  2. Le 04/05/24, en présence du l’évêque du diocèse de Tournai et du roi des belges, l’appel à la prière musulman à été fait dans la basilique Saint Christophe de Charleroi dans le cadre d’un dialogue islam-chrétien autour de la figure de Marie. Pourquoi ne pas faire ces rencontres dans des lieux neutres ? Est-il possible d’aller réciter le credo dans une mosquée ? Pourquoi tous ces renoncements ?

  3. Il faut pratiquer un rite de “desenvoutement”, ou célébrer une messe expiatoire, en tout cas honte à cet évêque qui s’est comporté comme le 3e serviteur de la parabole des talents…

    S’il ne répare pas sa faute, il devra rendre des comptes au souverain Juge !

    Prions pour ce malheureux pasteur qui ne sait pas protéger son troupeau.

  4. François n’a pas sanctionné l’évêque alors qu’il s’agit d’une prière traditionnelle : il est vrai qu’elle n’est pas en latin… Et son accueil dans la cathédrale est conforme à Vatican II et à Nostra Aetate qui déclare que toute religion a une part de sainteté…

  5. voilà les champs où mène la pastorale de Vatican II et d’ Assise .

    prochain objectif: transformer ND de Paris en mosquée.

  6. ce n’était qu’un concert, pas une messe, ce n’était pas organisé ni par le diocèse, ni par la paroisse, d’ailleurs il n’y a eu aucune publicité, l’Evêque a simplement prêté sa cathédrale, qui ne lui appartient pas d’ailleurs.

    • L’affectataire est responsable de toute manifestation se déroulant au sein de l’édifice. L’affectataire est l’évêque et l’organisation des concerts est strictement encadrée.

    • Vous avez parfaitement raison “chat blanc” la cathédrale n’appartient pas à l’évêque, mais à l’État (peu importe à quel échelon, pourquoi -encore que ce n’est pas sans intérêt- et depuis quand -même remarque-). Cet évêque semble ignorer que la loi l’en fait affectataire pour l’exercice du culte. Par ailleurs, il n’a pas QUE “prêté sa cathédrale”, il a assisté à ce spectacle et “fait un petit discours de bienvenue”: bienvenue à qui? aux spectateurs? aux “artistes” ? mais une cathédrale n’est pas une salle de spectacle.

    • Vous avez de drôles de raisonnements, la cathédrale a été volée par l”état, si on vous prenait votre appartement ou votre maison qu’est-ce que vous diriez , d’autre part elle est sacrée et consacrée donc honte à cet épiscope, mais tant que ces gens-là ne se sont pas encore fait trancher la gorge, ils n’ont toujours pas compris, et c’est une honte vis à vis des chrétiens d’Orient qui sont massacrés

    • @Chat Blanc,

      Sur la forme, diverses personnes vous ont répondu. Les édifices religieux antérieurs à 1905 appartiennent à l’Etat (sauf pour Alsace Lorraine) via la loi de spoliation de 1905 qui n’a pas grand chose à voir avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat (je vous invite à lire les textes…), mais, les évêques en sont les affectataires, ce qui implique qu’ils ont la jouissance et la responsabilité de l’usage dudit bâtiment. Un concert ou une Eucharistie, ne peut y avoir lieu sans l’aval de l’évêque ou du moins de son secrétariat. Et, enfin, s’agissant d’une manifestation où un appel à la prière musulmane devait être dite, il ne fait strictement aucun doute que l’évêque fut informé et que cela a eu lieu avec son aval.

      Cela étant rappelé, regardons le fond…

      Depuis le Concile de Vatican 2, 1966, et le Synode de 1969, l’Eglise Universelle donc catholique, s’est ouverte d’une façon très engagée et en rupture avec les Conciles précédant à un œcuménisme élargie, reconnaissant une part de Dieu dans toutes les religions / philosophies… Ce qui n’est pas sans poser problème avec les paroles du Christ qui nous rappelle que “nul va au Père sans passer par Lui”, ou encore “qu’Il est la vérité”, à moins qu’il y ait plusieurs vérités…

      Dès lors, les évêques, principalement français, s’inscrivent dans une sorte d’ouverture béate en acceptant ce genre de “manifestation”. Mais, nous ne devons ni juger, ni jeter la première pierre, en ce sens que nous pouvons penser que cette décision s’inscrit dans un cadre de paix et d’apaisement des tensions communautaires. Cependant, cela n’est pas sans poser problème en ce sens que nos édifices religieux sont des lieux sacrés avec la présence réelle du Christ. On ne peut donc pas y faire / dire n’importe quoi.

      Et c’est là que ça coince !

      1/ En effet, l’islam est une religion fondamentalement anti-chrétienne (leurs textes sont très clairs là-dessus). Dès lors, leur permettre d’intervenir dans une cathédrale est un blasphème (Etymologiquement c’est une parole qui blesse)…

      2/ L’appel à la prière, appelé adhan dans leur langue, est constitué de plusieurs phrases dont une dit : “J’atteste que Mahomet est le messager de Dieu”. Ce qui là encore s’oppose à une parole du Christ qui nous met en garde au sujet de ce Mahomet : “Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!” Galate 1:6-9

      3/ Selon la mythologie musulmane, Mahomet aurait reçu la visite d’un ange de lumière qui lui aurait dicté le Coran (mot qui signifie réciter). Ce qui nous renvoi étrangement aux paroles du Christ, qui annonçait donc qu’un ange du ciel viendrait annoncer un autre évangile. Ceci implique de facto que cet “ange du ciel” est d’origine démoniaque. Un ange de lumière cela ne vous rappelle rien ? Et un évêque ne peut ignorer cela, impliquant qu’autoriser l’appel à la prière revient à faire rentrer dans une Cathédrale, un lieu sacré pour Dieu, le Mal (il suffit de penser au fonctionnement de cette religion depuis 1 400 ans).

      Bref, un chrétien, un évêque, ne doit pas encourager cette fausse religion, mais bien travailler à éveiller les consciences pour que ses adeptes reviennent dans le bon chemin, la vérité…

      En espérant avoir éclairé votre lanterne.

      Bien à vous,

    • Comment l’évêque a t il pu « prêter sa cathédrale » pour un concert de ce genre???
      Pourquoi ne pas prêter « sa » cathédrale pour une tenue maçonnique aussi?
      Mais quel délire!!!

  7. A chaque époque ses éveques Cauchon…

  8. Où est le problème dès lors que nos prêtres et évêques ne cessent de ressasser que nous sommes dans les religions du Livre ? Abraham a donc remplacé le Christ qui, comme Mahomet, n’est qu’un prophète comme les autres. Tout cela n’est que crispations d’un autre temps.

    • Le christianisme n’est pas une religion du livre, mais de la rencontre. Je doute fort qu’un prêtre ou un évêque ait pu dire une telle énormité. Mais bon, vu que beaucoup doutent des éléments fondamentaux de notre foi, plus rien ne devrait nous étonner

      • Non seulement prêtres et évêques mais également Lumen Gentium (n° 16) : « Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour »

  9. Dans la confusion actuelle du Vatican, il ne reste plus qu’à organier une “messe” musulmane au cours de laquelle on bénirait les homosexuels.

  10. Selon l’éminent Remy Brague, il existe une différence de taille entre une cathédrale ou un simple église et une mosquée. La cathédrale ou l’église est un lieu sacré, habité de la Présence réelle de Notre Seigneur Jésus-Christ, dans lequel est célébré le culte rendu à Dieu, c’est-à-dire, le Saint Sacrifice de la Messe. C’est aussi le lieu où les sacrements de l’Église sont donnés. Ces édifices sont donc habités par Dieu, Trois fois Saint. De son côté, la mosquée n’est qu’un lieu d’enseignement et de prière.
    Rappelons-nous la Sainte Colère de Jésus chassant les marchands du Temple.
    Le prêtre est responsable de l’église paroissiale dont il a la charge. L’évêque est maître de sa cathédrale et du diocèse dont il est le pasteur. À eux et à eux seuls incombent la responsabilité d’ouvrir, ou de fermer, les édifices pour accueillir ou non des manifestations non liturgiques. Le discernement n’est, hélas, pas toujours de mise.
    Questions : l’islam qui progresse, n’a-t-il pas déjà toute la place pour s’exprimer ? Faut-il lui ouvrir aussi nos églises et cathédrales ? Et pourquoi pas les synagogues ?

  11. J’ose espérer qu’une cérémonie de réparation est prévue !

  12. J’espère que Mgr Cador verra ces commentaires critiques et pourra répondre. Sur la forme, je comprends que certains puissent être choqués. Sur le fond, il faut se rappeler que Mgr Cador a été prêtre au nord-Cameroun pendant beaucoup d’années, région où musulmans et animistes sont majoritaires ; on ne peut pas l’accuser de méconnaître l’Islam. Ni de s’aplatir devant les musulmans : je crois me rappeler qu’il avait tenu à rester à son poste, se sachant menacé lorsqu’un prêtre français, dans cette région, avait été kidnappé (et que l’ambassade le pressait de rentrer en France.)

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