Le Point a publié un article à charge sur l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, dans lequel il apparaît comme un prélat coupé de son clergé, sans sollicitude pastorale. Rappelant la démission successive de deux vicaires généraux, Le Point a visiblement été informé par un ou plusieurs prêtres, dont “beaucoup souffrent de ses manières cinglantes, de son singulier manque d’écoute et d’empathie“.
Il est certain que Mgr Aupetit, qui vient pourtant de publier une lettre pastorale sur la fraternité, n’est pas connu pour son ouverture au dialogue ni son attitude paternelle. L’ancien directeur de Saint Jean de Passy, dont l’affaire a été classée sans suite par la justice, n’a jamais reçu d’excuses pour le traitement reçu, et les fidèles de la messe traditionnelle attendent toujours des explications quant à la suppression autoritaire d’une dizaine de messes.
Outre la gestion solitaire du diocèse transformé en petit business dans son coin…, les journalistes du Point évoquent un courriel embarrassant daté de 2012 concernant une liaison. Le nonce apostolique Mgr Celestino Migliore et le cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation des évêques, en auraient été informés et une enquête confiée au cardinal André Vingt-Trois.
Au-delà de cette affaire, dont on n’a pas fini d’entendre parler, ce sont les prêtres parisiens qui vont encore subir les affres de ces révélations, alors qu’ils n’avaient certainement pas besoin de cela.