Reportage sur ces citoyens grecs qui luttent (seuls) contre l’invasion de l’Europe :
Une nuit noire a envahi le village de Férès, dans le nord de la Grèce. Un imposant groupe de femmes d’une cinquantaine d’années et d’hommes de tout âge sort de la salle municipale pour se diriger vers des 4×4 maculés de boue, garés des deux côtés de l’artère principale. «Nous avons fait le point sur le soutien que nous apportons à l’armée et à la police, raconte Athanasios Pemousis, le président de l’agglomération d’Alexandroupoli. Nous leur distribuons du café, de l’eau… et nous leur apportons à manger. Comme agriculteurs et comme chasseurs, nous connaissons bien la région, son delta, ses marécages, ce qui nous permet de fournir une expertise aux troupes.» (…)
D’ailleurs, l’homme en est convaincu, «Kyriakos Mistotakis [le premier ministre grec élu en juillet 2019, ndlr] a raison quand il dit que cette invasion est une menace pour la Grèce». Ces mots reviennent en boucle dans les bouches des civils grecs constitués en patrouille. Des civils qui, selon un responsable local, seraient 300 par ronde, de jour comme de nuit, répartis en plusieurs checkpoints ou surveillant les rives en 4×4 sur les chemins de halage (…)
A l’un des barrages, une quinzaine d’hommes sont rassemblés au bord du fleuve. Certains sont en treillis, d’autres en bottes de chasse. Tous ont les yeux rivés sur l’autre côté. Dimitris sort sa lampe torche et fouille la nuit: «En face, c’est la Turquie. Là, le fleuve est plus étroit. Les migrants peuvent passer à pied.» Les patrouilleurs sont là pour les arrêter. «Ensuite, nous appelons la police et nous lui remettons ces migrants», affirme Dimitris (…)
L’archevêque Iéronimos, le chef de l’Eglise orthodoxe grecque, est même venu rendre visite à ces hommes en patrouille pour les bénir… renforçant les sentiments nationalistes et anti-migrants.
F. JACQUEL
Tout un pays (parmi les plus pauvres de l’UE) se dresse pour se protéger contre une invasion de son territoire et la destruction de sa culture. Comme cette invasion est l’arme d’une énorme opération de chantage instituée par le dictateur schizophrène qui règne sur la Turquie. Ce dictateur, après avoir rampé aux pieds du Président Poutine, qui lui a cependant bien tapé sur les doigts, vient à Bruxelles, d’un air conquérant, pour exiger toujours plus de la part des principaux dirigeants européens. Et comme certains contingents au sein de Frontex se comportent en complice des envahisseurs, on doit saluer le courage de ces malheureux Grecs qui sont prêts à se sacrifier pour une Europe qui ne leur manifeste qu’un soutien très limité dans les faits.
philippe paternot
le peuple grec se lève pour dire son ralbol et l’église grecque les bénit
comme on aimerait que nos zélites religieuses fassent de même !
F. JACQUEL
Hélas, rares sont nos Évêques qui ont le courage de s’élever contre la bien-pensance de la CEF. Celle-ci a massivement approuvé le suivisme des positions immigrationnistes du Pape qui préfère accueillir des musulmans que des chrétiens orientaux en danger de mort (parcequ’ils n’auraient pas de papiers en règle).