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France : Société

L’argent public des associations

SLe dernier numéro des Dossiers du Contribuable est consacré aux subventions versées aux associations. Les chiffres sont délirants : 

  • 1 300 000 associations, parmi lesquelles 7% reçoivent 70% des subventions publiques
  • 70 milliards d'euros de budget, dont la moitié (34,3 Mds€) de source publique
  • 1,2 Md€ de subventions viennent des ministères
  • Les 150 M€ de la réserve parlementaire sont aussi utilisés pour arroser des associations
  • 220M€ de subventions accordées aux associations d'aide aux immigrés clandestins
  • 233 750€ de subventions pour Act up-Paris en 2010
  • Prochoix, la revue LGBT fondée par Caroline Fourest a touché 12000€ d'argent municipal, comme chaque année, le Centre LGBT de Paris a perçu 120 000€, Paris Foot Gay (40 000€), et bien d'autres associations de cette nébuleuse LGBT (qui regroupe à chaque fois le même groupuscule) touchent des milliers d'euros par an.

Cette avalanche de subventions crée des problèmes chez les associations qui touchent ce jackpot :

  • La quête aux subventions prend la place de la chasse aux adhérents. C'est le cas de SOS Racisme, qui est une vraie coquille vide, alimentée par les subventions publiques (579 000€ en 2009), c'est-à-dire par le contribuable.
  • Elles s’efforcent d’éliminer les initiatives concurrentes. Surtout
    quand ces dernières sont libres et indépendantes, respectueuses de
    l’esprit de la loi de 1901. Les fausses associations subventionnées ont
    d’abord pour but d’étouffer les vraies associations non subventionnées.
  • Elles s’appuient sur les médias dominants, qui leur accordent une oreille complaisante.

Surtout, ces subventions ne font l'objet d'aucun contrôle démocratique. Bon nombre de ces associations ne publient pas leur compte (comme SOS Racisme) alors que c'est obligatoire. Le Parlement, censé contrôler ces dépenses publiques, le fait avec un décalage de 2 ans… A un moment où
le gouvernement est contraint par la nécessité de réduire les dépenses
publiques, il y a là un gisement d’économies possibles. Aussi bien au
niveau de l’Etat qu’au niveau des collectivités locales.

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