Communiqué de Louis Aliot suite à l’annonce de l’armée de ne plus installer de croix sur les sommets des montagnes en raison de la christianophobie de certains, qui viennent les couper :
Les deux croix au sommet du Carlit ont été détruites par un groupe de lâches anonymes ayant mené une expédition punitive, notamment celle qui avait été installée et scellée à l’aide d’un hélicoptère par les commandos de Mont-Louis en 2015. Plus encore culturelles que cultuelles, ces croix plantées fièrement aux sommets de nos montagnes des Pyrénées-Orientales sont des symboles de notre histoire et le rappel de notre attachement à nos traditions pluriséculaires. Elles servent aussi de repères visuels essentiels aux randonneurs.
La nouvelle croix, qui portait même les insignes militaires du CNEC (centre national d’entraînement commando) et le logo du département des Pyrénées-Orientales, a donc été sciée et jetée dans le vide, ainsi que l’a expliqué le Lieutenant-Colonel Christophe Correa à la presse : « Nous avons compris ce qui s’est passé, explique le Lieutenant-Colonel Christophe Correa, délégué départemental militaire. Les personnes ont monté le Carlit avec une meuleuse dans leur sac à dos. Elles ont utilisé la machine pour détruire la croix qui mesure 1m40 et qui pèse 40 kg ».
Un incident grave de plus au Carlit qui a provoqué le renoncement des militaires à installer de nouveau une croix de remplacement. Les opposants à la croix auront donc eu gain de cause. C’est bien triste et c’est un nouveau renoncement. Demain, auront-ils la peau de la croix du Canigou, des calvaires bretons ? La laïcité ne doit pas signifier la négation de nos traditions, ni la haine et la destruction. Et ce d’autant plus que la croix du Carlit installée par les militaires avait reçu toutes les autorisations nécessaires, notamment de la part du Conseil départemental socialiste qu’on ne saurait soupçonner d’être composé de fanatiques du bénitier.
Ne nous laissons plus faire ! Il faut reconstruire, bien que cela ait un coup et demande un investissement, car chaque renoncement en appelle en autre.