Si vous ne saviez pas à quoi sont payés, avec nos impôts (un pognon de dingue), nos députés, vous serez heureux d’apprendre que l’Assemblée nationale a voté jeudi en première lecture une proposition de loi visant à sanctionner la “discrimination capillaire”, notamment au travail.
Le texte du député guadeloupéen Olivier Serva (groupe indépendant Liot) a été adopté par 44 voix contre 2 (les autres députés étaient sans doute chez le coiffeur), avant d’être transmis au Sénat où son avenir est incertain.
Cetle loi vise notamment à empêcher des employeurs de contraindre leurs salariés à lisser leurs cheveux pour dissimuler leurs coupes afro, ou à cacher leurs tresses et dreadlocks.
Olivier Serva a évoqué “les femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux” avant un entretien d’embauche, “les personnes rousses, victimes de nombreux préjugés négatifs”, ou les “hommes chauves”.
Chauve qui peut…
Le député LR Xavier Breton a combattu la proposition de loi, “du droit bavard”, “une fuite en avant” vers une “liste de discriminations” au risque d’établir “une hiérarchie”.
Le RN Philippe Schreck s’est interrogé :
“Est-ce que nous nous occupons des problèmes quotidiens des Français”, dans un pays “quasi en faillite” ? “Il serait bon rapidement de passer à autre chose”.
C.B.
“adopté par 44 voix contre 2” À quand l’instauration d’un quorum pour qu’une décision puisse être entérinée par nos élus?
Ensuite, à quand une proposition de loi visant à réglementer la couleur des sous-vêtements?
Michel
Encore une décision des parlementaires capilotractée… Il est vrai qu’en France, il n’y a pas de problèmes plus importants pour nos parasites en chambre…
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cadoudal
on va revenir aux perruques du Grand Siècle, qui vont devenir laïques et obligatoires.
philippe paternot
prochaine étape faire inscrire cette loi (votée par moins de 10% des députés, où étaient les autres?) dans la constitution