Lu sur Liberté politique :
"À l’occasion de la Journée internationale contre l'homophobie, le 17
mai dernier, SOS-Homophobie vient de publier son rapport annuel
concernant la France. Des chiffres accablants : le nombre d'agressions
physiques est passé de… 61 en 2008 à 88 en 2009. La même semaine, on
apprend que les coups et blessures contre les personnes âgées ont
augmenté de 45,4 % entre 2002 et 2009. […]Mais que fait
l'association SOS Homophobie ? Depuis 1994, l’association lutte contre
ces phénomènes […] Les relais officiels de cette association ne font pas défaut. […] En plus de quinze ans, les campagnes de
SOS-Homophobie se soldent donc par un constat d’échec : en une année, le
nombre d’agressions dont ont été victimes des personnes homosexuelles a
fait un bond de 44%. Ce chiffre considérable, 88 agressions, rapporté
aux 315.000 agressions qui ont frappé des personnes âgées en 2008
(source : rapport Courtial, mai 2010), est en effet à prendre au
sérieux.Faisons une suggestion : le silence sur la banalisation
obligatoire de l’homosexualité ferait peut-être davantage de bien aux
personnes homosexuelles. En outre, l’argent public dépensé pour protéger
les homosexuels de l’horreur homophobe, non seulement sans grand
succès, mais au risque d’exacerber les violences, pourrait être mis à
profit pour venir davantage en aide aux personnes âgées."
Julien
Il me semble que la comparaison entre les 88 cas d’agressions homophobes et les 315 000 agressions visant des personnes âgées est quelque peu erronée.
Premièrement, les 88 cas d’agressions homophobes ne sont pas un chiffre officiel, ce sont uniquement les cas recensés grâce à la ligne d’écoute de l’association SOS-Homophobie. Le vrai nombre d’agressions homophobes devrait être TRES LARGEMENT supérieur.
Le nombre “315 000” concerne en réalité le nombre de crimes et délits ayant touché des personnes de troisième âge. Il ne s’agit donc pas d’agressions de personnes âgées. Tout comme lorsque l’on vole le sac à main d’une femme homosexuelle, il ne s’agit pas d’un acte homophobe.
De plus, le fait que malgré la présence de cette association, le nombre d’agressions homophobe augmente, ne prouve aucunement son inefficacité. Il se pourrait que si elle n’avait pas été présente, le nombre d’agressions homophobes aurait été largement supérieur. Il se pourrait d’ailleurs que cette augmentation soit due en réalité au fait que plus de victimes osent parler de ce qui leur est arrivé, ce qui pourrait être un des effets positifs de l’association SOS-homophobie.
Attention donc aux conclusions hâtives…
free
Il est vrai que les lobbies, grassement médiatisés, voire même subventionnés, ne peuvent que provoquer un ras-le-bol populaire. C’est comme la (soit disante)lutte contre le racisme.
Les gens (de la majorité silencieuse) en ont marre de l’intox issue du politiquement correct et de la pensée unique.
Octavius
Depuis l’apparition de l’excellent néologisme “homosexualiste”, on peut se dire “anti-homosexualiste” sans être nécessairement homophobe.
En fait, “homophobe” a été créé par les homosexualiste, pour désigner les “anti-homosexualistes” et non pas ceux qui n’aiment pas les homos… Donc, facile de crier à l’homophobie !