"En tant que créateur du Puy-du-Fou, je suis indigné par une mesure qui risque de briser une dynamique d'investissement remarquable. Nous avons déjà fait nos catalogues pour envoyer nos tarifs, nous ne pourrons pas répercuter cette hausse sur nos tarifs de l'année prochaine. C'est un véritable risque de mise à mort : nous allons devoir arrêter tout recrutement nouveau, ainsi que les investissements".
Le Puy-du-Fou "est un moteur économique national, avec 3 200 bénévoles, 1 200 salariés et 5 000 emplois indirects". "Ce sont des rigolos, des bricoleurs", qui ont inventé cette mesure :
"Ce ne sont pas des gens riches qui viennent chez nous. Ce gouvernement aux abois préfère écouter les spéculateurs des marchés que les Français moyens qui n'ont plus assez d'argent pour faire leur marché et demain, pour partir en vacances."
Sur l'ensemble des mesures, Philippe de Villiers a jugé que "la France est gouvernée par M. Bricolage, alias François Fillon" qui a composé "un panier bricolé de petites économies et de recettes de poche". Pour lui, il s'agit de "taxer et retaxer les Français plutôt que de s'attaquer aux dépenses publiques". "Naturellement, le Puy-du-Fou se fait fort d'informer les 1,5 million de visiteurs qui sont venus cette année".
Jean-Pierre Raffarin a critiqué de son côté la même mesure en évoquant le Futuroscope :
"Voilà une bien mauvaise idée qui frappe d'abord les familles dont ce type de visites remplacent souvent des vacances trop coûteuses et qui porte ensuite atteinte à attractivité des territoires. L'État va ainsi chercher de l'argent dans la poche des territoires qui ont le plus souvent créé ces parcs sans l'aide de l'État pour trouver des ressources et financer des compétences transférées par l'État."
Les 3 parlementaires du MPF ont également publié un communiqué :
"Alors qu’un Français sur deux n’a pas pu partir en vacances cette année, le choix de François FILLON de taxer l’entrée des parcs à thème français est un scandale : D’abord parce que ce sont les familles les plus modestes qui vont faire les frais de cette décision. Ensuite parce que ce choix va totalement déstabiliser l’économie touristique et menacer directement l’avenir de grands parcs à thème nationaux […]. Enfin parce que ce sont des milliers d’emplois dans tous les domaines qui sont menacés : animation, hébergement, restauration… Cette mesure va mettre en difficulté les entreprises qui créent des emplois au lieu de les encourager à poursuivre leurs investissements."
Addendum : Frédéric Nihous (candidat CPNT) dénonce à son tour cette mesure :
"Ces parcs, souvent créés grâce à l'initiative et au risque privés, sont en outre des éléments fondamentaux de développement économique, donc de croissance et d'emplois, pour les territoires ruraux où ils sont implantés."
