C’est encore Jeanne Smits qui nous rapporte cette information.
Lors d’une conférence de presse aujourd’hui à Madrid, le président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Elio Sgreccia, a averti qu’avec la sélection génétique, l’avortement, la chute de la natalité et l’euthanasie "on marche vers l’autogénocide de l’espèce humaine". Il existe aujourd’hui "une mentalité qui consiste à faire confiance au pouvoir biotechnologique" et qui prétend "changer le statut de l’espèce humaine". C’est un délire auquel la société dans son ensemble est désormais perméable puisqu’elle
"justifie aujourd’hui le fait qu’on devrait sélectionner les enfants pour qu’ils soient tous parfaits, sans défauts, et éliminer ceux qui ne satisfont pas à ces conditions. [Un] délire de puissance [né d’une] perception fausse de l’origine de l’homme,[ puisque] nul être humain ne peut affirmer qu’il est né par sa propre volonte, ni qu’il s’est construit lui-même :
"C’est le grand mensonge sur lequel on prétend établir cette toute-puissance biotechnologique qui veut changer la structure même de la nature humaine et la libérer ainsi de toute culture antérieure."
Il faut "démasquer" tous les mécanismes de la sélection génétique qui "ne conduisent pas vers ce qu’imaginent les scientifiques mais à la destruction de l’espèce humaine".
"La faiblesse de la communauté chrétienne et la force de la société laïcisée peut faire prévaloir le désastre. [Il faut que] l’Europe inverse la marche. Jusqu’à présent on a accepté la culture de mort et ce chemin conduit à l’autodestruction."