La réunion des responsables libanais, à Doha au Qatar, sous le parrainage de la Ligue arabe, a tourné court. Les représentants du gouvernement et de l’opposition emmenée par le Hezbollah se sont séparés au bout d’une heure et demie, sans avoir trouvé d’accord. Ils ont cependant accepté de former un comité de 4 membres pour négocier une nouvelle loi électorale et la constitution d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Un nouveau partage du pouvoir reste la base d’un règlement de la crise. Le risque étant que les chrétiens, devenus minoritaires au Liban, perdent du poids dans les institutions.
La question des armes du Hezbollah a été abordée par Samir Geagea, chef des Forces Libanaises, et le député Saad Hariri. Les chefs de la majorité et de l’opposition libanaises ont décidé de confier au Qatar le soin de proposer une solution à l’épineuse question de l’armement du Hezbollah chiite.