The Economist de cette semaine a consacré un article, et sa une ("Qui a tué le quotidien ?"), au dilemme devant lequel se trouvent les journaux : s’ils ne fournissent pas de contenu sur le web, ils sont voués à disparaître faute de lecteurs; et s’ils en fournissent, ils attirent des lecteurs sur leur site, mais ces visites sont peu rentables.
Le gros problème, c’est que les lecteurs en ligne ne rapportent pas du tout les mêmes recettes que les lecteurs d’une édition ‘papier’. […] Un lecteur consultera moins de pages en ligne qu’ils ne lira de pages d’un journal imprimé, ce qui rend les éditions en ligne moins prisées des publicitaires. […] [Un consultant spécialisé] a récemment estimé que les journaux ont besoin de 20 à 100 lecteurs en ligne pour remplacer un seul lecteur de l’édition ‘papier’. De nombreux patrons de journaux considèrent que cette estimation est trop pessimiste : un quotidien britannique, par exemple, considère qu’un lecteur ‘papier’ en vaut dix en ligne. Mais même ce chiffre est un ratio effrayant.
La pression financière, et la demande des lecteurs, pousse à consacrer de moins en moins d’efforts à l’information nationale et internationale.
La couverture de l’actualité nationale et internationale est de toute manière un produit souvent presque impossible à distinguer d’un quotidien à un autre. Cette impression est exacerbée par le fait que les journaux essayent d’économiser de l’argent en réduisant le nombre de reporters et en reproduisant les articles d’agences telles que Reuters.
Lagneau
Et la pub en ligne contextuelle n’est-elle pas plus efficace que ces publicités insupportables dans les quotidiens?
Deab
L’arabisation de la France se fait également dans les supermarchés. Nombre d’entre eux ouvrent des rayons de boucherie et de volailles hallal. Même une chaîne de hard discount française s’y est mise. Il paraît que certaines organisations musulmanes (pour ne pas dire islamiques), contrôlent la traçabilité de cette viande. Une évolution pour le moins préoccupante des mentalités du pays….
emmanuel
arrêtez de jouez les cassandres parfois ! Pour comprendre les autres, il faut faire un pas vers eux, la “sacro-sainte” intégration laïque qui veut que ce soir l’autre qui fasse l’effort n’est qu’une facilité… L’Australie a une forte communauté chinoise qui se développe et donc propose aux enfants qui seront en classe avec eux des cours de chinois. Montaigne disait “frotter et limer sa cervelle à celle d’autrui”, on entendrait moins de bétises si cela était fait plus souvent…