Le 15 octobre se tiendront les élections législatives en Pologne. L’opposition libérale conteste la politique du gouvernement de droite au pouvoir depuis 2015. Parmi les promesses de l’opposition, menée par Donald Tusk, ancien Premier ministre et ex-président du Conseil européen : faciliter l’avortement. En effet, depuis 2020, le gouvernement polonais a restreint les conditions d’accès à l’avortement aux seuls cas de viol, inceste et danger pour la santé ou la vie de la mère. Donald Tusk a déclaré vouloir rétablir l’autorisation de l’avortement jusqu’à douze semaines. Le scrutin prendra des airs de référendum.
Les Polonais éliront les 460 députés qui composent la Chambre basse du parlement, la Diète, ainsi que 100 sénateurs. Les élections voient s’opposer cinq grandes coalitions :
- Le parti national-conservateur Droit et justice (PiS), qui domine la coalition nommée Droite unie et dirige actuellement le gouvernement polonais
- la Coalition civique (KO), dont le principal parti est la Plateforme civique (PO), présidée par Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais et président du Conseil européen.
- la Gauche se présente comme une coalition social-démocrate,
- la Troisième voie est une autre formation centriste avec quelques divergences par rapport à la KO.
- Confédération est une alliance protéiforme de droite, anti-système.
Des sondages donnent 38 % des suffrages à la coalition Droite unie, devant la Coalition civique (KO), donnée à 30 %. Suivent les trois autres coalitions, dans un mouchoir de poche : la Gauche (10 %), la Troisième voie (10 %) et Confédération (9 %).