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Pays : Italie

L’avortement en baisse en Italie

Le nombre des avortements pour les femmes italiennes est en baisse. En 2008 : 121406 avortements "officiels" ont été pratiqués. En 2007, 126562. Une baisse de 4,1%. Et en 1982, on en comptait 234801. Une baisse donc de 48.3% par rapport aux données de 2008.

Au niveau national, pour les gynécologues, l'objection de conscience passe de 58.7% en 2005 à 70.5% en 2007. Et plus de 80% des gynécologues refusent d'avorter dans les provinces du Lazio, la Basilicata, la Campania.

La présence de l'Eglise catholique, son travail constant, les nombreuses interventions des Evêques et de l'épiscopat, l'action du Mouvement Pro Vita sont sans nul doute, à l'origine de cette baisse sensible d'avortements.

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9 commentaires

  1. …et un pays bien moins déchristianisé que ne l’est la France, donc plus réceptif aux discours pro-vie.

  2. Il est hillarant de constater que dans la presse italienne, les professionnels de l’avortement avalent leur chapeau mais sont contraints par le climat culturel à se réjouir eux aussi de cette baisse. Pour sauver la face, ils disent que “cette bonnen nouvelle, c’est grâce à la loi 194” (celle qui a autorisé l’avortement).

  3. Quelle est la part dans cette baisse du nombre de plus en plus petit de femmes fécondes en Italie ?

  4. Italie: la pilule abortive légalisée
    AFP
    31/07/2009 | Mise à jour : 07:05 | Ajouter à ma sélection
    L’agence italienne du médicament (Aifa) a donné son feu vert hier soir à la commercialisation de la pilule abortive RU486 au terme de près de deux ans de procédure, malgré les fortes pressions de l’Eglise et les réticences du gouvernement Berlusconi, a rapporté l’agence Ansa.

  5. C’est bien, mais est-ce la réalité?L’usage des “pilules abortives”s’intensifie ,se banalise .Il n’oblige à aucune déclaration.Le combat continue…

  6. On peut penser que c’est bien une réalité.
    1) la pilule abortive n’était pas encore commercialisée jusqu’à ce jour
    2) chez nous en France, l’usage de cette pilule et de l’avortement “à domicile” , ni celle de “contraception d’urgence” , n’ont pas modifié les chiffres de l’avortement en milieu hospitalier, qui ont continué à croître légèrement.
    L’argument fréquemment invoqué , selon lequel l’usage d’abortifs précoces permettraient de réduire le nombre d’actes en milieu hospitalier est fallacieux, donc il ne doit pas nous empêcher de nous réjouir de cette baisse , tout de même sensible ! L’objection de conscience ici est sûrement déterminante…

  7. Après le scandale, l’exploitation des autres !
    http://www.fdesouche.com/articles/58145

  8. une catastrophe bientôt planétaire pire que la grippe porcine, il va faloir que le journal se mobilise pour sauver cette crèmerie.Pourront-ils compter sur le renfort de quelque philosophe cathodique ?

  9. Cette évolution en Italie semble montrer que le mal de l’avortement peut reculer par étapes.
    Ceux qui écrivent ici souvent dans leurs commentaires que la seule façon d’être catholique c’est de refuser d’agir par étapes et d’exiger la disparition de l’avortement par l’abrogation de la loi Veil du jour au lendemain devraient comprendre que ce sujet est infiniment complexe.
    Ces chiffres italiens sont un encouragement pour le mouvement pro vie français et européen.

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