Toujours de l'abbé Pagès :
"Et puisque je parlais de l’avortement, comment être pro-avortement et se revendiquer d’un Etat de droit ou de liberté ? N’est-ce pas un principe de nos lois que de devoir assistance à toute personne innocente en danger ? Qui est plus en danger, et totalement innocent, qu’un bébé que l’on veut avorter ?
Au nom de quoi en 2001 en France le délai légal pour un bébé d’être avorté a t-il pu passer de 10 à 12 semaines ? Que s’est-il donc passé en 2001 pour que celui qui jusqu’alors était un être humain ne le soit plus ? Et pourquoi celui qui chez nous est un être humain à 12 semaines ne l’est pas en Suède où il lui faut attendre la 18ème semaine ? Ou aux Pays-Bas où il doit attendre la 22ème semaine ? Qu’est-ce qui fait qu’un bébé chez nous est un être humain à 12 semaine et ne l’est pas ailleurs ? Qui peut le dire ?
Et si personne ne peut répondre à cette question, parce qu’elle est une impasse de non-sens aussi béante que monstrueuse, ne faut-il pas reconnaître que l’absence de recours à l’objectivité de la vérité de la nature humaine donnée par Dieu conduit au totalitarisme, et que celui-ci, comme tel, est assassin ?! “Vous cherchez à Me tuer, Moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que J’ai entendue de Dieu.” (Jn 8.40+)… Oui, l’avortement est un des effets emblématiques du totalitarisme qui ne peut que régner lorsque la royauté du Christ est refusée."