Dans le cadre du débat sur la dépénalisation de l'avortement au Chili, Sonia Bastidas a témoigné de son propre avortement :
"L’avortement n’est pas une solution! Le gouvernement nous ment. Je leur dis que l’avortement n’est pas la solution, l’avortement est une porte de plus que la mort t’envoie et qui t’accompagne. L’avortement supprime la possibilité de vivre et d’aimer. L’avortement a éteint ma capacité d’aimer. Après (cet avortement), j’ai eu une fille et je n’ai pas pu l’aimer. Au bout de 32 ans, je commence juste à l’aimer. Le programme Esperanza m’a aidé à guérir les blessures laissées par l’avortement. J’ai été victime d’un avortement thérapeutique en Équateur où il était légal. Personne ne m’a accompagné. On a pris mon enfant de mon ventre, mais pas de mon cœur et de ma tête. Je le porte pour la vie (…)
Une vie pleine de douleur, de culpabilité, d’anxiété, d’angoisse, où la boulimie alimentaire, les paquets de cigarettes et l’alcool sont les seuls réconforts. Après un avortement, vous restez avec la douleur, un ventre vide et un cœur plein d’amour, de douleur, de tristesse et de culpabilité. Ce sentiment de culpabilité découle de votre propre conscience parce que pour une mère, la douleur de perdre un enfant est inépuisable, mais plus douloureuse encore est-elle quand la mère décide que son enfant ne naitra pas, qu’elle décide de tuer cet enfant."
Jean Theis
Cette personne dit certainement la vérité. Mais ce n’est pas le cas pour les autres femmes qui avortent plusieurs fois ou qui réclament l’avortement pour les autres !