Lu sur Liberté politique :
"Aux USA les questions sur le respect de la vie sont politiquement déterminantes. Herman Cain, bien qu’en tête des sondages de la primaire républicaine et de la présidentielle de 2012, a été déstabilisé par cette récente déclaration de Rick Perry : « Être pro-vie, ce n’est pas une question de commodité de campagne, c’est une conviction de base ». Le gouverneur du Texas fait référence à une récente interview de son concurrent diffusée sur CNN la semaine dernière. Celui-ci reprenant la distinction wéberienne classique entre l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction déclarait d’un côté être opposé à l’avortement et de l’autre admettait que la décision d’avorter était une décision personnelle et qu’en conséquence il ne souhaitait imposer son point de vue à personne ! « C’est un bobard libéral (de gauche, ndlr) de dire ‘je suis personnellement pro-vie mais le gouvernement ne doit pas prendre parti sur ce sujet’ » a déclaré un Rick Perry, ovationné, pour enfoncer son adversaire.
La réplique de l’accusé ne s’est pas faite attendre, Herman Cain a assuré qu’il n’était favorable à « aucun avortement, sans aucune exception » et a précisé « « Je voudrais renforcer l’ensemble de nos lois actuelles qui empêchent l’avortement ». Il a même été jusqu’à déclarer « Je crois que l’avortement devrait être (…) illégal dans tout le pays »
De son côté, la représentante du Minnesotat, Michele Bachmann, pour qui « cette année est celle où les conservateurs sociaux peuvent tout obtenir » a appelé les électeurs à ne pas faire le moindre compromis. Pour elle, le gouvernement et les politiques ont le devoir d’empêcher la pratique de l’avortement.
Comme l’affirme Rick Perry, le programme « pro-vie » qui a été déterminant dans les deux dernières élections le sera encore dans le choix électoral pour les américains. Nous en sommes loin en France !"
cad
oui mais en FRANCE le christianisme est devenu trés minoritaire ,malgré un renouveau de ferveur et de respect.qu’une inspectrice des affaires sociales préconise un stage en service avortement pour les futurs médecins est ahurissant et à part le salon beige peu de revues “chretiennes”font part de l’information.De meme le scandale de cette pièce satanique à PARIS est traité sous le titre polémique en un petit coin de la page 21 du dernier famille chrétienne.
Par ailleurs la seule candidate visible de droite disons “deiste” est Marine ,or malgré un courage et une qualité de débat certains ,je constate qu’à force d’apparaitre seule dans les médias sa pugnacité est en train de s’émousser.Il y a peut etre une chance de composer une force de frappe sur des buts précis dont le problème de la famille mais cela nécessiterait un partage des roles au sein du FN.sinon la nature ayant horreur du vide ce role sera assuré par un autre mouvement qui meme s’il ne fait que 3 à 4 °/° prendra place
PK
oui mais là-bas, c’est un théocratie et ce sont tous des fascistes. Nous, on est des bons républicains et nos convictions personnelles doivent s’arrêter là où.. heu… où… heu… enfin, là, où décide la république.
Le problème chez nous, c’est que tous – sans exception – nos hommes (et femmes) politiques sont des bons républicains.
PK
@ cad,
Si le candidat catho le mieux placé est MLP, alors on est foutu… Comment voulez-vous qu’une pro-avortement puisse être « catholiquement » crédible ?
l'anarcho
En France, on a un problème avec la religion, catholique, en raison de la Révolution française…
HS
Combien de Steve Jobs assassinés de nos jours?
Question cruciale en effet pour l’écologie humaine. Il faut rappeler que sa créativité n’aurait pas enrichi notre modernité si sa mère étudiante n’avait pas choisi d’accepter de le laisser vivre…
Le débat ne relève donc pas seulement de la morale individuelle et concerne au premier chef les gestionnaires politiques.A rappeler aussi le succès de la politique familiale en Argentine.
Montcalm
Je voudrais réagir à ce post sur le sujet de campagne déterminant qu’est l’avortement aux USA.
Bien que je respecte profondément celles et ceux qui ont choisi de n’apporter leur soutien qu’aux candidats républicains « pro-life », je ne suis pas sûr que nous autres catholiques devons forcément nous aligner sur le Great Old Party, sous prétexte de l’avortement.
Permettez-moi de m’expliquer. Nous avons tous des sensibilités différentes, mais en tant que catholiques, nous sommes tous d’accord sur le caractère sacré de la vie, et sur les fondamentaux énoncés par le pape. Cependant, notre attachement à la dignité humaine ne doit pas faire de nous automatiquement des soutiens aux républicains US.
Ce qu’on appelle la « droite religieuse », née du retour du fondamentalisme protestant en politique à la fin des années 70, partage certes des valeurs communes avec les électeurs catholiques, sur la vie et la famille, notamment. Mais sa vision de la société diffère de la nôtre. En effet, obsédée par le retour apocalyptique du Christ, qui doit prendre la forme d’une bataille politique (conséquence de leur lecture littérale de la Bible), elle travaille à instaurer un gouvernement « chrétien ». Ce but engendre de nombreux excès, et n’est pas partagé par les catholiques, ainsi qu’à pu l’expliquer récemment Mgr André Vingt-Trois :
« De même que l’objectif du Christ n’est pas d’établir un royaume terrestre, notre objectif n’est pas de transformer les pays en églises, mais de vivre en chrétiens dans des pays qui ne sont pas nécessairement chrétiens.»
Avec le Tea Party, que vous semblez admirer, on assiste à un emballement de la surenchère religieuse fondamentaliste, alors que personne n’est à la hauteur de modérer les esprits chez les Républicains, avec des positions radicales farfelues, du genre « les indignés de Wall Street sont les envoyés du diable », « Ennemis d’Exxon mobil, amis de Satan ! », ou « les temps sont proches » (Michelle Bachmann)… A noter que la fin du monde était prévue en mai dernier par ce genre d’individus.
Je vous renvoie à cet article de l’Associated Press (http://hosted.ap.org/dynamic/stories/U/US_TAKING_DOMINION?SITE=AP&SECTION=HOME&TEMPLATE=DEFAULT) qui examine le genre de personnes qui gravitent autour de Rick Perry (seul candidat « digne » de représenter les chrétiens selon certains, puisque Mitt Romney n’est qu’un mormon) : on y découvre des pasteurs persuadés que les tornades sont des punitions divines… Franchement, avons-nous envie de nous solidariser avec cette ribambelle des prêcheurs républicains inconséquents, comme John Hagge (Vatican = « la Grande Prostituée de Babylone ») ?
En outre, la vie politique de la Cité ne se limite pas aux questions de morale. Le problème de vos candidats GOP, c’est qu’ils ont deux idées fixes (l’IVG et le mariage gay), et sur tout le reste, vous ne vous prononcez pas.
Quand on regarde les programmes des Républicains, qu’observe-t-on ? Que Rick Perry, en dehors des sujets « moraux », est un fervent partisan du libéralisme économique à tout crin, que l’Eglise désapprouve, et surtout, un « dur » revendiqué en matière de politique étrangère. Il n’est d’ailleurs pas le seul, puisque le soutien affiché à la droite israélienne anti-palestinienne et les efforts pour mettre l’Europe sous tutelle, entre autres, sont des constantes chez les Républicains (sauf pour Ron Paul).
Les meilleurs amis de Rick Perry sont ainsi des politiciens israéliens du parti Shass, le parti le plus antichrétien de la Knesset, et le vice-ministre de la diplomatie Danny Ayalon, l’homme qui a fait capoter par conviction les négociations entre Israël et le Saint-Siège sur le statut des communautés religieuses. Or, ces individus acceptent le soutien du fondamentalisme chrétien américain, par intérêt politique, alors qu’ils mènent la vie dure aux communautés chrétiennes locales, notamment arabes et catholiques…
Plus profondément, cette question du « pro-life » renvoie à l’idée qu’on se fait des hommes politiques : nous voulons qu’ils soient chrétiens fervents, car nous pensons qu’ils serviront davantage le Bien commun que des non-croyants. Est-ci aussi simple ?
Salazar était incontestablement un catholique fervent, mais son refus de venir en aide aux réfugiés juifs pendant la 2WW était-il conforme à la charité évangélique ? De même, c’est la privation des droits politiques fondamentaux qu’il orchestra envers son peuple qui précipita sa chute, indépendamment de ses vertus personnelles. Sur un autre registre, le général Videla en Argentine, que Mgr Lefebvre désigna comme « régime chrétien » : pour contenir la gauche, il s’appuya sur les plus riches et surtout mena une répression sanglante, pendant laquelle deux religieuses françaises furent tuées (leur assassin a été condamné cette semaine).
Dans son « guide électoral pour catholiques conséquents », votre confrère Daniel Hamiche prévient : « Ne votez pas pour des candidats au seul motif qu’ils se déclarent catholiques. Malheureusement, beaucoup de candidats se disent tels mais rejettent en fait les enseignements catholiques fondamentaux. ». Pour le paraphraser, je dirais qu’il ne faut pas forcément soutenir un candidat étiqueté pro-life, qui, dans le même temps, est en contradiction avec les positions de l’Eglise.
[Vous faites une erreur fondamentale dans votre interprétation. Il ne s’agit pas d’aller chercher le plus “chrétien”, le candidat avec un certificat de baptême, qui va à la messe tous les dimanche et récite ses prières quotidiennes.
Non, il s’agit de faire avancer le combat pour la vie, la défense de l’enfant à naître, principe non-négociable énoncé par Benoît XVI. Aux Etats-Unis, ce sujet est désormais clivant. Bien qu’il existe parfois des Démocrates pro-vie, c’est désormais le camp Républicain qui défend le mieux ce thème. Vous pouvez faire tous les reproches que vous voulez à GW Bush, il n’empêche qu’il a fait progresser le respect de la vie (notamment par l’interdiction du financement fédéral de la recherche sur les embryons, par la nomination de juges pro-vie à la Cour Suprême…), alors que B. Obama l’a fait reculer (et qu’il attaque l’Eglise).
Q’untel soit mormon ou lié à la Knesset, on peut le regretter, mais cela a moins d’importance que les idées défendues et le programme proposé en matière de respect de la vie.
Je corrige toutefois vos propos sur notre absence de traitement des autres questions :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/etats-unis-parution-du-guide-pour-l%C3%A9lecteur-catholique.html
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/etats-unis-un-candidat-noir-contre-limmigration-et-la-discrimination-positive.html
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/les-candidats-%C3%A0-linvestiture-r%C3%A9publicaine-aux-etats-unis-qui-pour-affronter-obama-.html
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/accord-sur-la-dette-am%C3%A9ricaine-les-perdants.html
Solange
Tout n’est pas à rejeter dans ce que dit Montcalm. Son exposé n’a pas pour but d’aller à la pêche au candidat le plus chrétien, mais de faire preuve de discernement.
En effet, il faut se méfier des apparences. Ce n’est pas parce qu’un candidat est pour la vie qu’il est forcément un bon candidat. Surtout aux Etats-Unis où le combat pour la vie occupe une vaste ampleur inconnue chez nous. Le combat pour la vie est desservi par des groupes de pression énormes en Amérique. En soi, cela n’est pas une mauvaise chose, mais beaucoup de politiciens se prononcent pour la vie pour des raisons électoralistes.
C’est à mon avis le cas de Rick Perry, gouverneur du Texas, Etat dans lequel l’avortement est toujours pratiqué… Par ailleurs Perry était au départ indifférent au “mariage” homosexuel (j’ai donné un lien dans un précédent post). Etrange ? Il s’est par la suite ravisé : ce qui prouve qu’il n’a pas une claire notion du Bien commun, comme beaucoup de protestants millénaristes américains.
Par ailleurs, à part Ron Paul, il faut bien voir que la plupart des candidats “pro-life” sont des affidés de la politique israélienne et de l’ingérence globaliste : défendre verbalement la vie mais engager des guerres injustes à travers le monde, est-ce une contradiction que nous devons occulter ?
Thibaud
Espérons que les électeurs républicains ne se laissent pas manipuler par des candidats qui (comme Reagan, par exemple, qui a nommé le Juge Sandra O’Connor qui, pendant plusieurs décennies à la Cour Suprême, a tout fait pour étendre l’avortement aux Etats-Unis) promettent beaucoup et ne font rien (dans ce domaine comme dans les autres).
Mon intuition personnelle est que Cain (pro-avortement avant de présenter sa candidature) et Romney (pro-avortement lorsqu’il était gouverneur du Massachusetts) ne croient pas un mot de ce qu’ils disent sur ce sujet, Bachman est sincère mais n’a aucune chance et Perry est relativement sincère mais n’osera rien faire si, ce qui demeure peu probable, il est élu.
Montcalm
Je tiens à vous remercier d’avoir posté mon commentaire et d’y avoir répondu. Mes excuses quant à votre traitement des sujets “annexes”.
Je me permets néanmoins de ne pas partager votre point de vue. Faire avancer le combat pour la vie, oui, mille fois oui, mais pas aux dépends des autres questions à laquelle l’Eglise nous demande d’être attentifs pour mieux servir le Bien commun.
Si un politicien sert la vie tout en s’en prenant à la dignité humaine dans d’autres domaines, vous conviendrez qu’il y a un conflit inacceptable entre ces deux attitudes.
Que les candidats républicains soient tous pro-life (par conviction ou par électoralisme, c’est une autre question), on ne peut que s’en réjouir, mais il y a d’autres questions elles aussi importantes. C’est d’ailleurs ce que reproche l’épiscopat US aux Républicains: d’être impeccables sur les deux “idées fixes” IVG-gays, mais de se laisser aller sur le reste.
Je n’ai pas parlé de GW Bush dans mon commentaire, et n’ai pas critiqué Romney pour sa religion. Quant aux liens USA-extrémistes de la Knesset, ils ne sont pas condamnables en soi, sauf quand ils orchestrent un alignement politique qui nuit à la paix et aux populations concernées.
En outre, il y a plus que quelques Démocrates pro-life, si l’on reste aux Etats-Unis. La “Blue Dog Coalition” compte tjs des sièges au Congrès, il me semble.
PG
@ Montcalm
Un peu injuste sur le SB : beaucoup de sujets y sont abordés, mais il faut reconnaître que les sujets sociaux et économiques, ceux qui pourtant conditionnent l’organisation d’une société harmonieuse et juste, suscitent le moins de commentaires, alors que dès qu’il s’agit de morale théorique, les commentaires fusent……… Les bloggueurs du SB ont d’autant plus de mérite de continuer à nous les proposer : ils sont dans le droit fil de la DSE.
Voilà pourquoi je partage votre point de vue sur le fait que se limiter au mariage gay et à l’avortement ne peut faire un programme politique : car toute morale et la morale naturelle en premier suppose un modèle de société favorisant sa mise en oeuvre. C’est là la vison catholique de la vie sociale et du rôle de la loi (Cf Pie XII et son discours aux juristes italiens de 1953)
or les Pro Vie américains ne font pas que (contrairement à ce qu’en retiennent lescatholiques qui ne relatent que certaines de leurs actions, les plus spectaculaires et visibles) qu’agir sur la législation. Ils prient beaucoup pour la Vie, mais aussi et surtout fondent et organisent des oeuvres de soutien très nombreuses (des programmes comme ils les appellent souvent) aux mères en difficulté aux femmes seules etc…..
C’est en France très difficile sans l’argent de l’Etat, car les ressources de la déductibilité fiscale y sont 20 fois inférieures par rapport aux USA.
Il faut donc demander une modification des règles de déductibilité pour le moyen terme, et pour le court terme se battre pour recréer un environnement favorable à la Vie : si Rick Perry peut faire ce type de déclaration, cela tient au fait que l’opinion américaine a basculé.
Or en France les pro Vie pour la plupart prennent les causes pour leurs effets : ils pensent que parce que pro Life américains ont réussi à commencer à changer les lois après 40 ans de combat et de créations d’oeuvres, il suffira de changer les lois en France pour que les femmes qui avortent gardent leur enfant (et là l’expérience le prouve, cette tactique a échoué en France comme ailleurs). Il faut redonner aux mères et aux femmes, aux familles, en général, les moyens d’accueillir des enfants.
Et ensuite seulement, quand la preuve aura été faite que la société peut accueillir la Vie, s’attaquer aux lois abortives redeviendra possible.
C’est à ce stade qu’en sont les pro life américains : les pro vie européens en sont loin, parce qu’en Europe les Etats monopolisent l’argent de l’action sociale et limitent les ressources des oeuvres caritatives privées, mais aussi leur champ d’action, quand ils ne leur interdisent pas certains secteurs sociaux.
@ PK
Vous énoncez un mensonge : M LP ne s’est jamais dite favorable à l’avortement. Elle propose une action en plusieurs étapes sur le sujet (c’est aussi la position de P de Villiers, de C. Boutin), et pense impossible pour l’instant d’annuler la loi Veil, ce qui est une évidence si on sort des nos sacristies tradis. Ce n’est parce qu’une loi existe qu’on en utilise les possibilités. Car en annulant les lois qui ont suivi la loi Veil et l’ont aggravé, et en les remplaçant par un soutien aux mères, l’avortement reculera comme chaque fois que cela s’est fait dans le monde particulièrement aux USA. Et alors en verra comment faire évoluer la société française et ses lois vers un plus grand respect de la Vie.
Le jour où autant de catholiques se mobiliseront pour la Vie que le font les chrétiens américains, l’avortement reculera : mais nous catholiques français avons d’autres priorités, rassemblements en tous genres, scoutisme, pélerinages, question des rites, divisions internes, toutes nos mises en scène collective et bien pensantes de l’entre nous, etc…. ., mais très peu de militance politique. Ce fait qui explique notre repliement en sous ensembles ecclésiaux explique aussi, avec l’atonie épiscopale, le peu d’efficacité jusqu’à maintenant du combat pro vie dans la sphère politique française.
Si vous avez la solution miracle et immédiate en politique, expliquez. Car le maximalisme théorique et verbal est toujours doublement valorisant : elle permet de se dire meilleur, et excuse qu’on attende que la solution de l’abolition de la loi Veil arrive comme un miracle.
Ce n’est certainement pas par une ou deux marches annuelles pour l’abrogation de la loi Veil que celle-ci sera abolie. Cela manifeste notre existence, mais prouve notre existence minoritaire au sein du catholicisme, et ne change rien dans la sphère politique.
PK
@ PG,
Vous êtes fatigant sur le sujet de MLP : elle soutient l’avortement. Ça a été assez montré et démontré ici, y compris dans nos derniers échanges.
Votre mauvaise foi est patente.
PG
@ PK
C’est faux : elle ne soutient pas l’avortement. La vérité peut vous ”fatiguer”, mais les faits sont les faits. Qaunt à l’accusation de mauvaise foi, je vous en remercie;
M LP pense et propose d’en limiter le nombre, estimant comme C. BOUTIN et P. de Villiers qu’il n’est pas possible actuellement de proposer de supprimer la loi VEIL.
On peut discuter ce point de vue, mais on ne peut pas en conclure que M LP ”soutient ”l’avortement, alors qu’elle a annoncé vouloir supprimer toutes les lois qui ont aggravé la loi Veil.
Il faut sortir du tout ou rien : où sont les catholiques pour les politiques, : Dans leurs divisions en trois marches annuelles pour la vie ?
Là est le vrai problème : vous ne pouvez pas demander aux politiques de faire le travail des évêques. Les seuls pays où l’avortement est combattu et recule sont ceux où l’épiscopat n’a pas renoncé.
M LP pren encore le problème en compte : ce n’est pas en l’excommuniant tous le smatins que les catholiques -les conservateurs parce qu’elle n’en fait pas assez, les autres parce qu’elle en fait trop- seront crédibles. Surtout si c’est pour in fine, voter sarko dès le premier tour et à tout coup au second, comme je l’ai vu faire si souvent en 2007 autour de moi.