Communiqué de la Marche pour la vie :
Il y a 51 ans jour pour jour, Simone Veil prononçait son célèbre et long discours à l’Assemblée Nationale pour présenter son projet de loi. Elle affirme que ce projet est une solution réaliste, humaine et juste alors que quelque seconde auparavant elle déclarait : « L’avortement est un drame, et il restera toujours un drame. »
Si nous reprenons une définition simple de la justice, elle consiste « à rendre à chacun ce qui lui est dû ».
Or est-il dû à l’enfant à naître ce qu’il subit dans l’avortement ? Est-il dû à la femme qui ne veut garder son bébé le mensonge qu’elle peut s’en débarrasser impunément et sans séquelles ? Est-il dû à l’homme de ne pas assumer ses responsabilités de père ou d’en être privé ? Est-il dû enfin aux soignants de pratiquer cet acte profondément contraire à leur vocation ?
Nous ne voyons donc aucune justice dans la légalisation et la promotion de l’avortement. Quant à l’humanité, nous croyons plutôt à l’entraide qui ne cache pas la vérité, à l’accueil du plus petit et au soutien des femmes en détresse. Oui il faut des solutions, et ne pas fermer les yeux sur les difficultés que représentent souvent une nouvelle grossesse. Mais 50 après nous pouvons affirmer avec d’autant plus de force que la solution proposée par Simone Veil n’a apporté que de la souffrance, de l’injustice, et des dérives toujours plus grandes à l’encontre du respect de la vie.
Pour défendre des solutions vraiment humaines et justes, rendez-vous à la Marche pour la vie le 18 Janvier.
