Le 13 janvier, une immense manifestation invisible enveloppera la manifestation parisienne

De l'abbé Lelièvre :

"Dimanche 13 janvier prochain, combien serons-nous à
Paris pour demander clairement et seulement le retrait du projet de loi
détruisant le mariage naturel entre un homme et une femme ? Une
multitude. Tout un peuple qui dit NON à ce que l'idéologie aveugle
prépare contre la mariage, et contre la famille naturelle. Le Cardinal
Barbarin s'est écrié dernièrement : N'ajotons pas des souffrances dans
la société à celles déjà existantes. D'immenses souffrances nous
attendent si ce projet passe !

Nous ne demandons rien d'autre que de supprimer, de retirer ce
projet de loi. Nous pouvons discuter, volontiers, sur la base de ce qui
est donné dans la nature depuis le matin du monde concernant le mariage
entre un homme et une femme. Mais puisque l'idéologie portée par une
poignée de personnes depuis les laboratoires de l'ONU depuis des années, nie l'évidence naturelle, sur quelle base réaliste discuter ? Avec
quels arguments de la raison parler, discuter, puisque la vérité sur la
personne humaine est volontairement niée et doit disparaître avec le
gender ? (Cf Benoit XVI, le 21 décembre 2012)

Ainsi, il est dangereux de vouloir discuter avec le diable.
Parce que combat, s'il repose sur des arguments de la raison, sur
l'anthropologie, est néanmoins en tout premier lieu un combat spirituel.
Une attaque frontale du démon contre Celle qui enfante (Apo 12)(2).
Contre la Vierge Marie. Contre l'Eglise. Et donc, contre chaque église
domestique qu'est une famille naturelle. Nous assistons à la plus grande
rébellion de fils contre leur Père. De créatures aveuglées par
l'orgueil, contre le Créateur. Nous assistons, il faut bien le dire, à
la plus grande persécution jamais connue : celle contre la personne
humaine créée à l'image et ressemblance de Dieu. En face de cette
persécution : il nous faut utiliser les armes de la prière, de la vérité
dans la charité. Que se lèvent des Jean-Baptiste !

Nous sommes en face de la métatentation dont parlait Jean Paul II aux Evêques de France
en 1980. Une tentation suéprieure à celle du péché originel. La
tentation d'excluse Dieue t de se faire maître de la vie. La tentation
d'avancer la main sur l'arbe de Vie, en voulant "réaménager la création
en imaginant une meilleure évolution". Utopie qui se termine "dans
l'autonégation et l'autodestruction" ; conséquence d'une immense fatigue
intérieure, solitude intérieure puisque l'homme n'a plus le courage
d'atteindre sa véritable grandeur"

[…] Ainsi, concrètement. Combien serons-nous dans les rues de Paris le 13 janvier ? Nul ne le sait. Combien serons-nous, le 14 janvier,
quoi qui se passe, à continuer de prier, de se former, de foemer et
forger la génération nouvelle, d'être des guetteurs-veilleurs auprès des
élus, des lieux d'éducation… J'espère au moins autant que ceux qui
seront dans la rue le 13. Un peuple se lève. La France se lève. Merci à
nos Evêques d'exercer leur paternité. D'être les bons pasteurs. Quelle
bonheur de les voir unis ! Une grande première ! […] Le 13 janvier, une immense manifestation invisible enveloppera la manifestation parisienne.
Rejoindra en son coeur cette manifestation parisienne : Comment ne pas
remercier les monastères, abbayes de France, ces âmes consacrées qui
élèvent vers Dieu leurs louanges et appellent la Miséricorde ! Comment
ne pas penser aux innombrables souffrances et prières offertes depuis
les hôpitaux, maisons de retraite, centres de soin. Sans oublier
l'infatigable don du personnel de santé ! La prière de tant de nos
prisonniers. La prière de tant de familles, petites églises domestiques.
La prière de tant de personnes donnant une extraordinaire fécondité à
leur solitude depuis leurs maisons. L'offrande de la vie de combien de
personnes arrivées au soir de leur vie, vivront leur acte d'offrande
pour implorer Miséricorde sur la France ! […]"