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France : Société

Le Bac, c’est comme la nationalité française : tout le monde doit l’avoir

Le Bac, c’est comme la nationalité française : tout le monde doit l’avoir

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8 commentaires

  1. Une petite précision.
    il ne s’agit pas que tous les candidats aient une note égale ou supérieure à 11,38, mais que chaque équipe de correcteur, chaque jury, puisse montrer une moyenne des notes des élèves à 11,38.
    Le souhait d’avoir des jury avec la même moyenne peut s’expliquer par la disparité naturelle des notes d’un enseignant à l’autre, surtout dans les matières littéraires. Les mathématiques et les sciences physiques ne sont pas complètement à l’abris de dérives, mais beaucoup moins.
    Cependant, sachant la faiblesse du travail des élèves de section générale cette année, lesquels savaient exploiter les différents confinements pour travailler moins, sachant le coté abérent de la dernière réforme du lycée dans ses détails d’application (*), une telle moyenne générale est simplement démagogique, hors sol.

    (*) Le principe d’une scolarité par options n’est pas mauvais en soit. Mais les détails d’application de cette réforme menée “à la cosaque” sont un véritable sabotage.

  2. On favorise l’obtention du baccalauréat. Flatteur pour l’ego, mais en fait mauvais plan. Tout le monde ou presque ayant son baccalauréat, il devient évident que tout le monde ou presque doive faire des études après le baccalauréat. Ces études pourraient être faites avant, sans tenter de passer ce baccalauréat bien généraliste, pour entrer sur le marché de l’emploi plus jeune. Ainsi on favorise une entrée sur le marché de l’emploi tardive. On exige des diplômes post-bac pour l’accès à l’emploi, tandis que ces mêmes postes pourraient être accessibles avec moins de diplômes généralistes, en fait. Tout ceci pousse la jeunesse à prendre la pilule, car cette jeunesse n’est pas encore insérée sur le marché de l’emploi et ne se voit pas élever des enfants sans avoir une situation. C’est un cercle vicieux. La jeunesse étant plus disponible de par la pilule, on lui demande plus de diplômes, qu’on finit par “donner”, mais il faut y passer du temps…. Mais il faudrait un peu discriminer en fonction du niveau naturel, à mon sens, par un baccalauréat suffisamment difficile qu’il ne serait pas obligé d’avoir pour travailler. Je pense que les études devraient être réservées à une “élite” qui a le temps pour cela, pour cause de célibat non volontaire, ou de précocité dans les études, comme avant finalement, j’imagine…..

    • Il me semble quant à moi que les études ne doivent être « réservées » à personne: c’est bien le système de sélection qui est nul, voire inexistant.
      Les études sont pour ceux qui aiment cela! Ou ont, disons, des ambitions sociales…

  3. En fait, tout cela intègre un plan bien pensé : remplacer l’excellence par la discrimination positive. La sélection du bac, objective, a été remplacée par celle de parcoursup, subjective. Vous n’êtes plus jugé sur vos notes qui ne signifient plus rien mais sur votre origine géographique (lycées de banlieue favorisés), sur votre engagement social (n’évoquez surtout pas vos actions paroissiales…), voire même politique (bien-sûr ne pas signaler votre adhésion à la section jeunes du RN…).
    Ainsi ceux qui font preuve d’adhésion aux idéaux du progressisme seront mis en avant. Ainsi une classe sociale favorise ses propres enfants. Ainsi se perpétue un système.

  4. avec la complicité des enseignants !
    qui les force à remonter des notes ? qu’est ce que le rectorat peut il faire contre les profs qui le refusent ?

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