D’Anne Coffinier sur Educ’France :
Jusqu’à récemment, les forts en thème passaient, pour se distinguer, le concours général en maths ou philolosophie. C’était la preuve qu’ils étaient des cracks destinés aux meilleures prépas ! D’ailleurs, l’Education nationale qui hait la concurrence, l’avait bien compris en interdisant aux lycéens du hors-contrat de se présenter au concours général. Comme cela, ils ne pouvaient pas faire la démonstration de leur excellence académique en latin, grec, hébreux ou philosophie ! Quant au bac (ou plutôt aux bacs), tout le monde sait bien qu’il ne sanctionne plus aucune excellence à l’heure où les meilleurs lycées frôlent ridiculement le 100% de bacheliers avec mention bien ou très bien.
Non, croyez-moi, aujourd’hui, il y a bien mieux pour se faire remarquer et sortir de la grisaille: c’est de passer le bac dans un lycée hors contrat. Ça, c’est du vrai sport!
C’est « différenciant en diable » à tel point que plusieurs organisations viennent de déposer un recours contentieux contre cette rupture d’égalité injustifiable.
Alors que les bacheliers du public passent en contrôle continu l’essentiel de leur bac, ceux du hors-contrat n’ont droit à aucun point en contrôle continu. C’est comme s’ils n’allaient pas à l’école ! Et lorsqu’ils passent les matières en contrôle final, leurs épreuves portent sur le programme de première et de terminale dans certaines disciplines tandis que les élèves du public ne sont interrogés que sur le programme de terminale. Bref, si votre enfant est un cador, le graal à sa mesure, c’est le bac hors contrat. Enfin de la difficulté! Enfin de la sélection ! Merci Monsieur Blanquer :))