Renaissance Catholique (qui organise sa 18e fête du livre dimanche) publie un nouveau texte sur l'identité nationale. Il s'agit d'un texte d'Hilaire de Crémiers, intitulé "Qui a peur du baptême de Clovis ?". Extrait :
"La France ne retrouvera son identité qu’en retrouvant le sens de son histoire. Ayons foi dans notre passé, nous aurons foi dans notre avenir. La renaissance est là, renaissance catholique, renaissance française. Mistral, le grand poète de langue d’oc, chantant la renaissance de son pays et de sa langue, scandait : “Nous sommes Gallo-Romains et gentilshommes”. C’est bien cela, gallo-romains et gentilshommes, c’est-à-dire gallo-romains et Francs, francs, libres. La France toujours libre ! La France souveraine, en ses diverses provinces, unies autour de son Clovis, son Clovis nécessaire, son Clovis national et catholique."
bébert
la France commence avec le couronnement et le baptême de Clovis
le début sur l’identité nationale est mal posé
ce n’est pas en se demandant comment on peut être français que l’on réussira
les français n’existent pas
il y en a de toutes sortes, et ils ne font que passer
ce qui existe
c’est LA FRANCE
Andrépaul
C’est bien de rappeler le baptème de Clovis, sauf que c’était un immigré (nous en descendons), mais j’opterais pour l’avènement d’Hugues Capet comme point de départ de notre Nation Française.
Et les gallo-romains étaient chrétiens depuis
quelques centaines d’années, (300 au moins).
Hilaire ne me contredirait pas.
Clément
Et cette définition de la France suppose-t-il que, s’il y avait réciprocité, des mosquées pourraient fleurir sans que la “gallo-romanité” ne soir atteinte dans ses formes et son expression?
Là où se tient l’islam, se tient l’orientalisme, et donc meurt la romanité et donc l’occident.
bibonne
je pense que la défense de notre identité passe par autre chose que la sortie de slogans historiquement douteux et datant du XIX° siècle. Ceux qui ont fait la France que nous connaissons, appartiennent à une même famille franque de la haute aristocratie, venue de sa région du Rhin, où elle avait abbayes, pouvoirs locaux et prestige, l’un deux Ruppert ou Robert, venu comme marquis de la marche de Bretagne y fit souche, c’est le fondateur d’une lignée qui a rassemblé des populations qui n’auraient jamais vécu ensemble, sans l’action millénaire de cette famille,notre identité c’est ELLE, je n’en vois pas d’autre.