Partager cet article

L'Eglise : Vie de l'Eglise

Le bien mourir

Alors que l’Église célébre tous les saints et les fidèles défunts pendant ce mois de novembre, L’Homme Nouveau publie son dix-septième hors-série consacré aux fins dernières et à l’au-delà. Un sujet qui effraie ou intrigue :

H"La mort est avant tout l’affaire des vivants. Dis-moi comment tu veux vivre, je te dirai comment tu veux mourir. De la même manière que l’on propose aujourd’hui dans certains pays des enfants sur mesure, nés par Gestation pour autrui (GPA), on propose aussi des « kits d’euthanasie » pour mourir en toute sécurité. Les chiffres du suicide sont révélateurs : pour l’année 2012, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) recensait 804 000 suicides dans le monde, soit un toutes les 40 secondes.

Suicide

Plus inquiétant encore, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans et l’augmentation de la consommation de drogue chez les jeunes, la recherche de sensations fortes relèvent de la même fuite en avant d’une existence dénuée de toute espérance. Le même individu qui veut contrôler la naissance veut contrôler la mort, et soumet son existence aux deux tyrans que sont ses désirs et la technique. Dès lors, le droit positif est prié d’assurer à l’individu la réalisation de ses désirs, de légiférer pour que l’IVG ou la piqûre létale deviennent des droits. À mesure que l’homme s’affranchit de la loi naturelle, il se soumet volontairement à la loi des hommes. Il revendique l’absolue liberté jusque dans la mort en même temps qu’il vient mendier, effrayé par cette autonomie qui hante ses rêves, à l’autorité politique sa bénédiction pour se suicider légalement…

Une mort digne ?

La mort a changé de visage au fil de la déchristianisation de nos sociétés. La mort digne d’antan était celle d’une personne qui mourait entourée des siens, le corps souffrant parfois mais le cœur serein et l’âme tournée vers Dieu. La mort digne d’aujourd’hui est celle de l’individu laissé à lui-même dans une chambre d’hôpital, le corps gavé d’anti-douleurs mais le cœur en vrac et l’âme hostile à toute transcendance. La mort n’a jamais été aussi peu comprise et acceptée, et en voulant la démythifier, la parer des ors de la technique et de la médecine, on en a fait une terrifiante énigme. « À quoi mène la mort, si ce n’est au néant ? », se dit celui qui ne sait déjà pas pourquoi il est sur terre…

Qui mieux que le Christ, qui a vaincu la mort par sa Résurrection, peut nous enseigner le « bien mourir » ? Qui d’autre que l’Église, experte en humanité, peut nous révéler le sens de notre vie ? La peur naît avant tout de l’ignorance et si, sur cette terre, nous ne pourrons jamais percer l’insondable mystère de la mort et si l’au-delà demeure caché à nos yeux, nous sommes néanmoins dépositaires de l’enseignement multimillénaire du Christ par lequel la mort n’est plus une fin mais un commencement, par lequel peurs et superstitions sont purifiées par la justice divine qui est miséricorde infinie."

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services