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Pays : Italie

Le bon bilan de Meloni en Italie

Le bon bilan de Meloni en Italie

Conflits dresse un rapide bilan des deux années de pouvoir de Meloni et en Italie. Extraits :

L’Italie a réduit son déficit public de 7,2% à 3,8% du PIB entre 2023 et 2024 et compte le ramener à 3,3 % du PIB en 2025, en réduisant la dépense publique et la cession de participation de l’État dans certaines grandes entreprises. En 2024, la dette est passée sous le niveau de 3 000 milliards d’euros. […]

Les montants de l’allocation unique ont été augmentés, avec des allocations pour les familles avec au moins trois enfants et un mois supplémentaire de congé parental payé à 80 % au lieu de 60 %. La mesure de cette année prévoit une prime de 1 000 euros pour les nouveau-nés pour les familles avec ISEE jusqu’à 40 000 euros. La gestation pour autrui (GPA), mieux connue sous le nom de maternité de substitution, est devenue un crime universel en Italie.

Les questions d’immigration ont sans aucun doute été un sujet clé de l’agenda politique du gouvernement Meloni.

Entre 2023 et 2024, une quarantaine de décrets gouvernementaux ont été publiés sur le sujet. De plus, il n’y a pas eu de sommet européen au cours duquel Giorgia Meloni n’a pas annoncé à l’avance qu’elle voulait parler de débarquement et de mesures de dissuasion. En outre, ce n’est pas seulement en Italie et pas seulement aujourd’hui que l’immigration et l’asile sont devenus des questions politiques saillantes, indépendamment de la consistance réelle des phénomènes. Et surtout, la défense affichée des frontières et l’hostilité envers ceux qui arrivent du Sud du monde ont ravivé le débat identitaire des forces politiques et des gouvernements souverainistes. Il suffit de penser à la campagne électorale de Donald Trump et à sa promesse de mettre en œuvre la plus grande expulsion de l’histoire, aux dépens des 11 millions d’immigrés illégaux vivant aux États-Unis, souvent depuis de nombreuses années.

Pour réduire les débarquements, le gouvernement a intensifié ses efforts pour externaliser les frontières. Les voyages répétés en Tunisie, ainsi que le refinancement des accords avec les Libyens, ont produit des résultats tangibles.

Selon les données fournies par le ministère de l’Intérieur, en 2022, les débarquements ont été de 105 131 ; en 2023 ils ont augmenté à 157 651 ; en 2024, les débarquements ont été de 66 317, soit une baisse de -57,9% par rapport à 2023 et de -36,9% par rapport à 2022.

Les migrants actuellement hébergés sur le territoire sont au nombre de 139 141, répartis en zones chaudes (0,3%), centres d’accueil (72,6%) et centres SAI (27,1%). Giorgia Meloni a également construit un centre de rétention en Albanie. Un dispositif qu’elle espère généraliser afin de mieux gérer le problème migratoire. […]

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