Le National Health Service a publié une mise à jour de sa «Constitution». En particulier, il ne sera plus possible pour les hommes qui se prennent pour des femmes de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes.
Dans un document publié le 30 avril sur son site internet et présentant les modifications à venir de sa «Constitution», le National Health Service (système de santé britannique) définit le sexe comme une réalité biologique déterminante dans les soins apportés aux patients. Un tournant majeur et significatif dans le positionnement du Royaume-Uni sur les questions liées au genre dans la sphère médicale.
La «Constitution» du NHS, mise à jour au moins une fois tous les dix ans, est un manifeste exposant ses principes, valeurs, droits et engagements.
«Nous définissons le sexe comme le sexe biologique».
Le NHS va même plus loin dans sa déclaration, annonçant que les patients ne pourront plus partager leurs chambres, douches et toilettes avec des patients du sexe opposé.
Victoria Atkins, secrétaire britannique aux soins sociaux et de santé, affirme, dans un entretien, qu’«il n’est pas nécessaire d’éradiquer le mot “femme” pour respecter les droits de chacun» et qu’il convient d’éviter d’employer un «langage artificiel» au nom de l’inclusivité («personnes à ovaires» plutôt que «femme», «allaitement par le torse» plutôt qu’«allaitement par la poitrine», etc.).