Christophe Rollet, directeur général de Point S, a exprimé vendredi son oppposition à l'ouverture des magasins le dimanche.
"L'ouverture le dimanche ne nous apportera pas plus de chiffre d'affaires car quelqu'un qui a 100 euros pour faire une vidange n'en a pas 50 de plus à dépenser le dimanche. Cela nous fera des frais de structure et des cotisations sociales supplémentaires, et cela représente aussi un coût de communiquer sur l'ouverture dominicale".
Il table même sur "des pertes". L'ouverture dominicale représente aussi une "régression sociale". Il note que, sur les sites comptant 2-3 salariés, le volontariat restera difficile à appliquer…
"Ma suggestion aurait plutôt été de fermer un jour de plus, ça au moins, cela aurait créé de l'emploi. Nous serons obligés d'ouvrir, certains de nos points étant sur les parkings d'hypermarchés qui, eux, vont ouvrir et donc il y aura des réactions en chaîne".
Merci au gouvernement pour cette loi idiote. Désormais, j'irai peut-être faire entretenir mon véhicule chez Point S…
Sancenay
tant qu’il restera des hommes libres…
merci à Christophe Rollet.
bébert
vous déviez du sujet
le problème n’est pas d’ouvrir le dimanche (c’est déjà le cas pour les boulangers, les restaurants etc etc)
mais d’ouvrir le dimanche dans les zones touristiques
or là l’avantage est évident
notre pays est en crise
le Tourisme, qui etait autrefois l’apanage des pays en voie de développement, est aujourd’hui devenu une source irremplaçable de revenus
le touriste qui se trouve le dimanche sur les Champs Elysées, le lundi matin reprend l’avion ou le car vers d’autres horizons
il est avantageux pour notre pays qu’il puisse faire des achats
que ce soit sur les Champs ou dans le quartier de l’Opera etc
majacquet
Et je vous conseille d’aller chez Point S; ils sont compétents et accueillants
michel
Monsieur Christophe Rollet a tout compris.
Les capitalistes apatrides veulenet tuer le petit commerce français et créer plus de chômeurs.
Diantre
100 euros la vidange ?
Hubert
Un appel; j’entretiens une correspondance avec un député qui a choisi de nager dans le sens du courant… Il me soutient qu’il n’y a pas eu de prise de position des évêques. Si on pouvait regrouper des liens renvoyant à ces prises de positions, cela pourrait lui faire une petite piqure de rappel et qui sait, faire naître un remords salutaire. Au modérateur de voir si ce blog peut servir à cela…
CV
Peut-être serait-il honnete de rappeler que l’ouverture du dimanche n’est pas une obligation, mais bien une autorisation; cela ne change rien au problème de cette loi, mais ne la caricaturons pas non plus; les commerçants qui n’ont pas d’intéret financier à ouvrir le dimanche ne le feront pas. Je crois qu’il serait intéressant, après les nombreuses attaques du SB contre cette loi, de nous expliquer clairement ce qui va changer, combien de personnes cela concernera-t-il? Car il y a déjà de très nombreuses activités marchandes le dimanche ( zones touristiques, entrprises qui tournent 7 jours/7, …) Je trouverais plus judicieux de prendre exemple sur l’Alsace Moselle, seuls départements où le repos dominical est une réalité ( et qui conservent cette exception)Et chaque chrétien doit aussi prendre sa responsabilité personnele en ne se rendant pas dans les commerces ouverts les dimanches et jours de fête religieuse.Resisterons-nous à la tentation?
greg
D’accord avec CV, le chrétien prend sa responsabilité en se rendant (ou en ne se rendant pas) dans un commerce le dimanche.
(et ne parlons pas SVP de l'”état de nécessité” qui existe bien sûr mais n’est pas non plus généralisable: Faire une vidange n’est pas indispensable, mais un véhicule en panne le dimanche pose un sérieux problème.)
Enquête dans notre quartier il y a quelques années, les boulangers laïcards commerçaient les produits halloween, les boulangers juifs et musulmans ne le faisaient pas. Ce n’était pas une question d’argent donc.
Marie
@Bébert,
Ce que vous dites est en partie vrai, mais en partie seulement. L’intérêt économique est certes une évidence dans l’exemple que vous citez. Mais la question est précisément celle-là : l’intérêt économique est-il le seul et le principal à prendre en compte ? Croyez-vous raisonnable de penser que ce sont les ventes réalisées le dimanche sur les Champs-Elysées ou ailleurs qui aideront le pays à sortir de la crise ?
Je crois personnellement (et suis loin d’être le seul, relisez en particulier ce que dit le Saint-Père au sujet de cette crise) que les raisons et donc les moyens de sortir de cette crise, sont bien plus profonds que l’aspect économique qui en est surtout le révélateur. Vouloir conjuguer la crise en permettant d’ouvrir le dimanche dans les zones touristiques, c’est mettre un simili plâtre pour cacher une brèche béante dans un mur au bord de l’écroulement. Et faire gentiment croire aux gens que maintenant, tout va aller mieux car on a réparé…
“L’avantage est évident”. Non, il ne me paraît pas si évident que cela.