« Les garçons ont un pénis et les filles une vulve. Ne vous laissez pas tromper ! » « Si vous naissez homme, vous êtes homme. Si vous naissez femme, vous le resterez. » « Ne permettez pas que vos enfants soient manipulés à l’école ! ».
Voilà ce qu’on pouvait lire dans les rues de Madrid, sur un bus mis en circulation par l’organisation HazteOir (Faites-vous entendre).
Une enquête, menée par le journal gaucho-bobo El País nous apprend que 84,20 % de ses lecteurs ont répondu « Non » à la question « Croyez-vous qu’il faille interdire la campagne transphobique lancée par l’association HazteOir ? »… Répondant aux demandes exprimées aussi bien par le procureur (aux ordres du gouvernement du Partido Popular) que par les partis dits d’opposition – des « socialistes » du PSOE aux « populistes de gauche » de Podemos –, un juge vient d’interdire la circulation du « Bus de la haine ».
Or, les « transphobiques haineux » sont têtus comme des mules et roués comme des renards : ils viennent de contourner l’interdiction en ajoutant un point d’interrogation à leurs propos, qui s’affichent désormais comme suit : « Les garçons ont-ils un pénis ? Les filles ont-elles une vulve ? »