Hier, le député UMP Marc Le Fur a interrogé le Premier ministre sur la dénaturation du mariage :
"Notre pays connaît la crise, nos compatriotes souffrent, vous êtes obligés de le reconnaître vous-même. Est-ce bien le moment d’imposer par la force une loi dite du mariage
pour tous, une loi du mariage homosexuel dont nos compatriotes ne
veulent pas. Le Président de la République lui-même est dans l’embarras sur ces questions. Est-ce bien le moment ? Le 17 novembre dernier, des milliers de nos compatriotes étaient dans la rue […] pour dire leur opposition paisiblement, calmement mais fermement. Le
13 janvier prochain, ils seront à nouveau dans la rue et je serai, avec
d’autres, à leurs côtés. […]
Est-ce bien le moment ? Le président Jacob vous a demandé une
commission spéciale pour que, dans cette instance, nous puissions
examiner cette question. […] Vous l’avez refusée. Vous avez préféré la commission des lois où vous
tenez tous les dispositifs. Le Président de la République n’a pas encore
donné réponse à nos collègues Breton et Gosselin et aux autres
collègues – ils sont plus de deux cents – qui ont demandé à le voir sur
cette question.Tout cela exige un vrai débat, serein mais déterminé : le débat sur la famille parce que c’est bien elle qui est en jeu. Il faut que nous sachions le dire fermement : le but de la loi est de
protéger l’enfant, la filiation, la transmission. Est-ce bien le
moment, alors que notre pays est confronté à de nombreuses difficultés,
de remettre cela en cause ? Est-ce bien le moment, sur l’action
d’activistes, de refuser un tel débat ? Est-ce bien le moment de dire
que l’enfant est pour certains simplement un produit de consommation ? Ce n’est pas cela la famille, ce n’est cela que nous voulons."
Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la famille, a répondu à côté de la plaque :
"Ces propos qui ne vous honorent pas, je tiens à le dire, rappellent ceux que vous teniez au moment des débats sur le PACS. […] Vous annonciez alors la fin du monde et elle n’a pas eu lieu."
Bien évidemment que le Pacs a entraîné la fin d'un monde : il y a de moins en moins de mariages, de plus en plus d'instabilité sociale et par conséquent de plus en plus de précarité. C'est la solidité du couple qui permet la stabilité sociale. D'ailleurs, le ministre est bien incapable de dire combien de personnes sont concernées par ce projet :
"Je tiens à dire qu’il est profondément choquant que vous mettiez, au
nom du droit de l’enfant, sur le banc, de côté, les 30 000 à 300 000
enfants qui vivent aujourd’hui dans des familles homoparentales"
Alors : 30 000 ou 300 000 ?
ANNE MARIE
bien sûr que NON, il ne s’agit pas de mettre
“sur le côté”, les 30 à 300 000 enfants issus de situations pré-existantes. Mais de
se poser une question : les enfants mis au
monde par des femmes,dans le but de composer
des familles dénaturées ne sont-ils pas les fruits d’un abus de pouvoir de la maternité
Le pouvoir de donner la vie doit-il être au service d’idéologies ou de l’enfant ?
toniomex
Pourquoi aucun député ne prend-t-il le gouvernement à ses propres contradictions? Ce dernier prétend être intéressé par la défense de “l’intérêt supérieur” de ces 30 000 à 300 0000 enfants. S’il convient que les députés relèvent dans un premier temps cette approximation, signe d’une absence de maîtrise du sujet, il faudrait surtout mettre au jour cette contradiction : le nombre de mariages entre personnes homosexuelles, dans les pays européens où c’est autorisé, ne dépasse pas la moyenne de 2% du nombre total de mariages. Il n’y a aucune raison démographique pour que la France échappe à cette statistique (si le projet est adopté). Or, 2% de 250 000, cela représente 5 000 mariages soit, dans l’hypothèse haute où tous ces mariages concerneraient des personnes avec enfants, entre 5 000 (1 enfant par mariage) et 10 000 enfants (2 enfants par mariage). Sur la base de 30 000 enfants vivant dans des familles homoparentales, cela exclut au moins 20 000 enfants. Sur la base de 300 0000, cela en exclut au moins 290 000. En définitive, plus les promoteurs du projet cherchent à grossir les chiffres des enfants concernés, plus ils amplifient le nombre d’enfants exclus des bénéfices qu’ils prétendent leur apporter.
Jean
“Ces propos qui ne vous honorent pas…”
Quand on n’a pas d’argument, on discrédite comme on peut, en parlant d’honneur. Avec quelques minutes de plus, c’étaient “les heures les plus sombres de l’Histoire…”
Jef
Mais qu’attendent les associations familiales pour exiger la démission de la sinistre Dominique Bertinotti ?
Comment peuvent-elles supporter d’avoir un tel monstre pour ministre de tutelle ?
La bonasserie de la droite face à des êtres qui sont de véritables dangers publics m’étonnera toujours.