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Valeurs chrétiennes : Education

Le but de l’école n’a jamais été d’instruire, mais de forger des hommes fidèles au régime

Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire, écrivain, enseignant d’histoire et de géographie dans un collège privé sous contrat
et dans un lycée hors contrat, déclare au blog de la liberté scolaire :


N"
La première solution est
d’abandonner l’idéologie, qui est le moteur constant de l’éducation
publique en France depuis Jules Ferry. Les politiques éducatives ne
cherchent pas à établir le meilleur système scolaire possible, elles ne
cherchent pas à instruire, à transmettre, à former des hommes, elles
cherchent à suivre une ligne idéologique
. Sous la IIIe République,
c’était la défense de la République laïque. Aujourd’hui, c’est la
défense de la citoyenneté, de ce qui est appelé le « vivre ensemble » et
le relativisme culturel. C’est pourquoi je ne crois pas que l’école
républicaine ait échoué où qu’elle connaisse une crise, car le but de
l’école, tel qu’il a été défini par Ferry et ses successeurs, n’a jamais
été d’instruire et d’éduquer, mais de créer des républicains et de
forger des hommes fidèles au régime
. En cela, elle a très bien réussi.
Le mécontentement sur l’école vient de ce malentendu : les parents
pensent que l’école publique a été créée pour instruire leurs enfants,
alors que ce n’est pas le cas. Quand Jules Ferry devient ministre,
l’illettrisme est pratiquement vaincu, il y a des écoles dans tous les
villages, et plus de la moitié des enfants vont à l’école gratuitement.
C’est le succès des politiques éducatives menées depuis le début du XIXe siècle. […]

Il faut refonder le système sur le triple principe de la liberté financière, scolaire et pédagogique.

Liberté financière : par
l’intermédiaire du chèque scolaire ou d’un nouveau type de contrat entre
l’État et l’école, donner la pleine gestion de leur budget aux
établissements. À eux de rémunérer les professeurs et le personnel
éducatif, de gérer leurs locaux et leurs activités annexes.

Liberté scolaire : que
l’établissement puisse recruter et licencier librement les personnels
intervenants chez lui, dans le respect des lois du Code du travail, en
fonction de l’adhésion de ces personnes au projet pédagogique de
l’établissement. N’est-ce pas ce qui se fait pour n’importe quelle
entreprise ?  N’est-ce pas ce qui se fait dans la plupart des autres
pays ?

Liberté pédagogique :
Liberté donnée aux professeurs de choisir leur programme et leurs
méthodes pédagogiques. Une commission nationale pourrait donner des
indications sur un programme minimal à suivre par année, et qui pourrait
concerner la moitié du temps scolaire, afin qu’il y ait une
harmonisation nationale. Ensuite, les professeurs pourraient passer plus
de temps sur ce programme, ou faire des choses en plus, selon le niveau
et les attentes des élèves.

On peut imaginer que le
chèque scolaire serait retiré à l’établissement en cas de mauvais
résultats au bac ou au brevet. De toute façon, les parents choisiront
les établissements qui conviennent le mieux à leurs enfants, et les
mauvais disparaîtront d’eux-mêmes, comme dans n’importe quel système
concurrentiel."

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15 commentaires

  1. Merci de cet éclairage !
    Bien des années après, je remercie encore mes parents de m’avoir évité cette école, et inscrit dans un collège (c’était le terme de l’époque, y compris pour le secondaire) privé, tenu par des religieux.

  2. Un illetrisme causé par la Révolution, car sous la Monarchie, les Français, pour la plupart, n’étaient pas illétrés, l’école ayant été rendue obligatoire par Louis XIV (et non par Jules Ferry, encore un mensonge républicain). Quant à la gratuité de l’école, c’est encore un mensonge républicain, vu que nous la payons tous dans nos impôts, et fort cher car l’école coûte cher à l’Etat.
    Pierre Van Ommeslaeghe, professeur de philosophie et délégué d’Alliance royale, ayant dénoncé ce mensonge dans le bulletin d’Alliance royale.

  3. L’ÉCOLE : CONQUÊTE RÉPUBLICAINE OU ŒUVRE ROYALE ?
    En cette période de rentrée scolaire, il nous a semblé intéressant de nous pencher sur la question de l’école. C’est un lieu commun de considérer que l’école est une conquête républicaine. La figure de Jules Ferry se détache dans la légende républicaine, il aurait institué l’école pour tous, inaugurant ainsi une ère de la raison populaire contre l’obscurantisme de l’Ancien Régime. Derrière cette légende dorée, quelle est la vérité ?
    Nous voudrions montrer ici que l’instruction publique a été un souci de nos rois et que l’action de la République en ce domaine, continuée aujourd’hui, n’a comme finalité que l’endoctrinement, pas l’autonomie de la pensée, contrairement à la vulgate répandue.
    Il est vrai que l’Ancien Régime ne connaissait pas de ministre de l’Éducation. Pour autant, celle-ci était-elle délaissée ? Nullement. Le principe, non écrit, était celui de la liberté. Et si l’Église n’intervenait pas directement, il existait une institution publique qui y intervenait : l’Église.
    Dans l’instruction primaire existaient deux types d’écoles : les écoles religieuses, tenues par des clercs réguliers ou séculiers, et les écoles communales, créées et financées par les parents.
    Le Roi se soucie tant de l’instruction de ses sujets que le 13 décembre 1698, Louis XIV ordonne d’établir des instituteurs dans toutes les paroisses et institue l’obligation scolaire jusqu’à 14 ans. Ce n’est donc pas Jules Ferry qui crée cette obligation, mais Louis XIV.
    Ce système primaire ne manquait pas d’efficacité. En 1686, 21 % des Français savent signer leur acte de mariage. En 1787, ils sont 37 %. Soit une progression de 176 % en un siècle. Selon François Furet et Mona Ozouf, l’alphabétisation des Français ne doit rien à la Révolution. Au XVIIIe siècle, les frères des écoles chrétiennes se développent, en améliorant sensiblement la qualité de l’enseignement.
    Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, l’ancienne France n’était pas en reste. L’Université de Paris, qui s’appellera la Sorbonne, est la plus ancienne d’Europe, elle date du XIIe siècle. Organisée sur le modèle de la corporation, elle est soutenue par Philippe Auguste. C’est au XIIIe siècle que sont créés le baccalauréat et le doctoral en sus de la licence.
    Robert de Sorbon, sur ordre du roi Louis IX, fonde en 1253 le premier collège, destiné à accueillir les étudiants pauvres. Cela favorisera l’essor des collèges qui constitueront, sous l’impulsion des jésuites, le second degré de l’enseignement.
    Si la Sorbonne perd son autonomie juridique en 1446 en se voyant soumise à la juridiction du Parlement de Paris, c’est à cause du rôle politique qu’elle joua lors de la guerre de Cent Ans en soutenant les Anglais et en condamnant Jeanne d’Arc. Pour autant, la monarchie continue à favoriser la recherche et les études. En 1470, à l’initiative de Louis XI, la première imprimerie de France est installée à la Sorbonne. Constatant le conservatisme de l’université, François Ier fonde les lecteurs royaux, payés par lui, pour enseigner les disciplines humanistes. Ils deviendront le Collège de France. Le duc d’Orléans, Régent, accorde la gratuité aux étudiants de la faculté des arts en 1719. En 1746 est créé le concours général des collèges (aujourd’hui des lycées). Enfin, l’expulsion des jésuites en 1762 privant les collèges de leurs professeurs, Louis XV crée l’agrégation pour en recruter d’un bon niveau.
    Tout cela montre le souci de la royauté d’un enseignement de qualité. Sa méthode, en ce domaine comme en d’autres, étant de laisser la libre initiative se développer en la soutenant et en la suppléant au besoin.
    Quelle fut l’action de la Révolution pour l’enseignement ?
    Une action de destruction. Si dans les discours, les révolutionnaires semblent se soucier de ce domaine, c’est moins par souci de développer l’instruction que de forger un homme nouveau, acquis aux idées révolutionnaires.
    Bref, un souci d’endoctrinement. Dans les faits, rien de positif mais la destruction des institutions existantes. Traits que l’on retrouvera jusqu’à nos jours.
    Le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier supprimant les corporations suppriment du même coup la Sorbonne et toutes les universités du pays. Sans rien leur substituer que quelques grandes écoles spécialisées. De même pour les collèges, qui étaient plus de 560 à la veille de la Révolution. Les écoles subissent le même sort. Les écoles centrales remplacent les collèges en 1795, mais ils ne scolarisent que le quart de ce que scolarisaient les collèges.
    L’agrégation est également supprimée. Napoléon la restaurera mais comme simple titre. Elle ne sera pleinement rétablie que par Louis XVIII. L’Empereur crée une nouvelle université, mais elle est étroitement soumise au pouvoir politique. Les diverses écoles créées ou recréées par Bonaparte ne visent qu’à lui fournir des cadres, ingénieurs ou officiers pour ses armées. La liberté proclamée a disparu en fait. Quant à l’enseignement primaire, rien n’est fait.
    C’est Guisot, ministre de Louis-Philippe qui restaurera une école primaire digne de ce nom.
    La Charte rétablit dans les institutions le principe de la liberté de l’enseignement. Soucieux de la qualité de l’enseignement, Guisot met en place une inspection primaire d’État. L’organisation matérielle de ces écoles est confiée aux communes. Des manuels sont élaborés et des Écoles normales sont mises en place pour la formation des instituteurs. Ces dispositions seront développées et étendues par la suite.
    Lorsque Jules Ferry devient ministre de l’Instruction publique (en 1879), qu’apporte-t-il à l’école ? Il établit certes l’obligation scolaire et la rend gratuite. Mais le souci premier du gouvernement républicain est de soustraire les enfants aux congrégations religieuses et de former de bons républicains. Si la laïcité promet la neutralité religieuse pour amadouer les parents – promesse qui ne sera pas tenue, les persécutions contre l’Église seront nombreuses – elle ne promet pas la neutralité politique, bien au contraire. Jules Ferry lui-même dit : Nous avons promis la neutralité religieuse, mais nous n’avons pas promis la neutralité philosophique, pas plus que politique. Vous (les instituteurs) avez le devoir de faire aimer la République et la première Révolution. C’est donc une entreprise assumée d’endoctrinement des enfants qu’il met en place, reprenant ainsi le projet des révolutionnaires. La violence physique de la Terreur ayant échoué, c’est une violence psychique qui se met en place.
    Aujourd’hui encore, si une certaine liberté d’enseignement a été rétablie grâce aux combats de l’Église et des parents, l’Éducation nationale reste une entreprise d’endoctrinement républicain. Même dans les écoles libres, le programme officiel s’impose et ce programme est clairement républicain. Nous nous heurtons quotidiennement aux légendes historiques que la République a inculquées aux Français quant à la monarchie.
    S’il est légitime que l’État se soucie de l’instruction de ses citoyens, dès lors qu’il veut leur inculquer une idéologie officielle, la liberté ne peut que disparaître et le totalitarisme poindre à l’horizon.
    Une des premières tâches de l’État royal sera de libérer l’enseignement.
    Pierre Van Ommeslaeghe, professeur de philosophie, Bulletin d’Alliance royale n° 36, septembre 2006.
    Source : http://lafrancecouronnee.xooit.fr/t296-L-ecole-conquete-republicaine-ou-oeuvre-royale.htm

  4. Le but originel des écoles chrétiennes est de donner à des enfants une éducation chrétienne. Autrement dit : de faire qu’ils deviennent de bons chrétiens. On n’y cherchait pas la connaissance pour elle-même, ni pour sa future rentabilité professionnelle, mais pour son utilité morale, en prenant pour référence de la moralité ce qui était qualifié de vertu dans la théologie morale catholique. Il me semble donc assez injuste de critiquer l’école républicaine pour sa volonté d’endoctrinement républicain. La République, dans sa politique pédagogique, se comporte comme il est logique que se comporte ce qu’elle prétend être, une religion, une nouvelle religion universelle et définitive, qui doit remplacer et éliminer toutes les autres religions. De même que l’école catholique doit chercher à former de bons catholiques et que l’école coranique cherche à former de bons musulmans, l’école républicaine cherche à former de bons républicains. Si quelque chose est à critiquer, dans l’endoctrinement qui est visé par une école, ce n’est pas la volonté d’endoctriner, mais le contenu de la doctrine que l’on cherche à faire entrer dans les esprits. L’affrontement n’est pas doctrine contre neutralité doctrinale, mais doctrine contre doctrine.

  5. @Cassianus
    On devrait justement mettre la connaissance en avant dans l’école, avant la formation chrétienne, républicaine ou coranique. Quel rapport entre les mathématiques ou le français et la religion ou l’idéologie politique ? Les deux n’ont rien à faire ensemble.
    J’ai été formé dans des établissements privés qui reniaient toutes valeurs catholiques (le Loquidy à Nantes par exemple) et dans des établissements publics qui m’ont apporté une formation scientifique d’excellence. J’ai de loin préféré le système public. Je n’ai pas eu à y faire allégeance à la République, j’y étais libre et j’y ai rencontré des gens plus intéressants que dans le privé.
    Être un catholique bien formaté, c’est bien. Être un catholique au milieu du monde et de la vraie vie, c’est mieux.
    On critique souvent dans ce blog – et plus généralement à droite – les bobos parisiens de gauche qui ne connaissent pas la réalité française. Pas sur que la majorité des catholiques pratiquant connaissent mieux cette réalité…

  6. @ Élève ingénieur,
    Vous comparez une mauvaise formation catholique à une bonne formation publique… Que voulez-vous tirer d’une comparaison aussi biaisée ?
    D’accord avec Cassianus : la république française est dans son rôle (et pas que dans l’école !) : son but n’est pas d’instaurer l’égalité vantée sur des frontons mais bien de détruire le catholicisme.
    Pour le moment, la balance penche en sa faveur (en France tout du moins).

  7. Excellente analyse de Jean-Baptiste Noé, ainsi qu’un excellent commentaire de Dominique. Preuve que l’on peut encore et toujours résister au lavage de cerveau du totalitarisme républicain. Merci à eux.

  8. @ Cassianus
    “quel est le but d’une école chrétienne : de faire des bons chrétiens. […]idéologie contre idéologie.”
    Vous vous trompez : le but d’une école chrétienne est de faire des enfants des adultes déployant pleinement leur humanité, dont leur dimension spirituelle.
    Ce n’est pas tout à fait pareil, c’est nettement moins idéologique.
    Faire des enfants des idiots conditionnés mais “bon chrétiens” ne satisfera pas l’école chrétienne. L’école idéologique formant des crétins bien inféodés à son idéologie sera satisfaite… J’ai deux exemples en tête…

  9. @PK
    J’ai connu personnellement deux établissements privés et deux établissements publics.
    Il me suffit aussi de regarder autour de moi ce qu’il advient de mes amis passés par les deux systèmes. Et bien le privé ne forme pas de bons catholiques, je pense même qu’il en forme moins puisqu’il y a une déperdition énorme (beaucoup d’élèves issus de familles catholiques à l’entrée, beaucoup d’indifférents à la sortie). Soit l’école privée doit renforcer la Foi des élèves et alors c’est raté, soit elle ne peut rien contre la crise d’adolescence et le reste de la société et alors elle ne sert à rien.
    Est-ce que dans le public les jeunes catholiques conservent leur Foi ? Je le pense. En étant confronté au reste de la société, on est obligé de s’interroger sur sa propre Foi et de répondre aux interrogations des autres. On comprend sa différence de chrétien et on apprend que cela ne se limite pas à la messe dominicale avec Papa Maman.
    J’attends que vous me donniez des exemples de jeunes qui ont découvert la Foi au sein de l’enseignement (dit) catholique.

  10. @Cassanius
    Il ya fort à parier que dans votre école public, on a omis de citer les grands auteurs catholiques, les grands écrivains, dans certaines écoles tordues, ont préfèrent étudier, si l’on peut dire, les âneries du rouge Aragon, du crétin prétentieux Voltaire, plutôt que Bossuet, Fréron, Louis Veuillot et tant d’autres, c’est un constat personnel dans les devoirs des gosses, j’en suis parfois rouge de colère, alors je les mets en garde contre les mensonges, le lavage de tête, et il y a du boulot, la laïque leur fait croire que l’homme descend du singe, que Napoléon était un brave type, sans compter les heures les plus sombres etc..toute notre Histoire est trafiquée et anti chrétienne.
    Ste Jeanne d’Arc ? ils n’en savent que ce que nous leur apprenons à la maison.
    Les mettre dans des écoles hors contrat (s) n’est pas à la portée de tous, d’où il découle, que nos impôts ne sont qu’un honteux rackett à sens unique et inique surtout.

  11. @lève-toi
    Dans le public où j’ai été,les élèves n’avaient rien à fiche du cours d’histoire qui ne passait en revue que le XXe siècle et mon professeur était incompétent mais nullement idéologique. Elle ne nous apprenait pas grand chose. Ce n’était ni bon ni mal, j’étais en filière scientifique et je n’ai pas besoin de l’école pour m’apprendre l’histoire. Les historiens écrivent des livres mais n’enseignent pas dans les lycées.
    En ce qui concerne les lettres, j’ai étudié Rousseau dans le public tout comme j’y ai étudié Pascal, Maupassant ou Victor Hugo. Et oui, il y a un milieu entre le tout-dévot et le tout-républicain. On peut apprendre ce qu’il y a des deux cotés.
    L’évolution ? Je ne crois pas en avoir entendu parler à l’école, ni dans le privé, ni dans le public. Par manque d’assiduité ou parce que j’ai abandonné la biologie dès la seconde. Quoiqu’il en soit, je doute que l’évolution enseignée à l’école traumatise des générations. Mes camarades qui ne l’avaient pas plus étudié que moi me l’assénait à tours de bras à cause de la télévision, de leur environnement culturel,mais certainement pas à cause de leur cours de SVT de 4ème.
    Jeanne d’Arc ? Depuis 1431, beaucoup de choses ont été écrites sur elle. Il est onéreux d’inscrire son enfant dans une école hors-contrat. Mais combien coûte un livre ? Combien coûte une heure passé avec son fils ? Mes valeurs et mon patrimoine culturel, je ne les ai pas acquis à l’école, publique ou privée, mais au sein de ma famille. Quand donc les catholiques sauront ils éduquer leurs enfants au lieu d’attendre cela de la part de l’école ?

  12. @ Élève ingénieur
    Le rôle de l’école catholique n’est pas de faire découvrir la foi mais de continuer l’enseignement de la famille en continuité de leur foi.
    Vous raisonnez comme un révolutionnaire : l’école est un lieu de formation technique, pas un lieu de désinformation idéologique.
    Par contre, il est vrai que pour être techniquement bien formé, il faut avoir été formé à des techniques riches et variées : par exemple, St Thomas d’Aquin. C’est extrêmement efficace pour se poser des questions sur sa foi par exemple (en continuité avec la recherche de sa foi comme le propose l’Église qui plus est…).
    Tant que l’école dite catholique enseignera les programmes de la république par des enseignants marxistes ( ou assimilés ), il est vrai qu’elle ne se différenciera pas de l’école publique (sauf par ses élèves, moins « racailles »).
    Vous n’avez donc sans doute pas reçu un enseignement catholique : il n’y avait que le label mais pas le contenu.
    Il est vrai à votre décharge que le tri n’est pas évident à faire…

  13. Qui est charge de l education ?
    Ceux qui donnent la vie.
    – les parents
    – le clerge
    Le systeme actuel vit sur la lancée de ce qui a été impulsé par l Eglise, mais va vers son effondrement. L effondrement de ses objectifs AVOUES comme le souligne si justement Jean-Baptiste noe
    Il faut un minimum de bienveillance pour éduquer. Si certains professeurs en ont en revendre, les concepteurs du systeme, eux, n en ont pas.

  14. @ Élève ingénieur
    1) Vous affirmez :
    « On devrait mettre la connaissance en avant dans l’école, avant la formation chrétienne, républicaine ou coranique. »
    Vous devriez relire l’encyclique “Divini illius magistri” de Pie XI, qui enseigne exactement le contraire.
    D’un simple point de vue logique, d’ailleurs, il semble évident que la connaissance la plus importante, celle de Dieu, doit avoir la place la plus importante à l’école.
    J’ai l’impression que, sur ce point, vous vous êtes laissé contaminé beaucoup plus que vous ne le pensez par cette école-sans-Dieu que vous avez tant appréciée.
    2) D’autre part, je n’arrive pas à comprendre la logique de votre raisonnement: vous critiquez le principe de l’école catholique en vous fondant sur l’exemple d’écoles qui, justement, selon vos dires eux-mêmes, n’étaient PAS catholiques (ou catholiques que de nom) !
    Votre langage même est significatif : vous ne faites que comparer le “public” et le “privé”.
    Lorsque les papes recommandent l’école catholique, ils recommandent des écoles VRAIMENT catholiques (comme il y en avait avant Vatican II)
    et pas ces écoles “privées” vaguement placées sous la protection d’un saint, que sont devenues nos écoles diocésaines.
    Que vous critiquiez ces mauvaises écoles, qui ne sont “catholiques” que de nom, c’est normal, puisque vous les avez expérimentées. Mais que pouvez-vous en conclure au sujet des VRAIES écoles catholiques (comme elles étaient avant Vatican II et comme elles sont restée dans bien des établissements hors-contrat) puisque vous n’en avez aucune expérience ?
    3) De toute manière, ce n’est pas à l’État d’organiser l’enseignement.
    4) Il ne s’est emparé de cette fonction QUE pour lutter contre l’Église (en fermant des milliers d’écoles catholiques et en expulsant des dizaines de milliers de religieux: c’est dire s’il y tenait). Les esprits clairvoyants ont annoncé, dès cette époque, que l’école sans-Dieu allait, peu à peu, déchristianiser notre pays. C’est ce qui est arrivé. (Au point que, aujourd’hui, même les écoles dites “catholiques” sont déchristianisées…)
    5) Vous deviez lire, sur ce sujet, l’excellent “Jules l’imposteur” de François Brigneau (en commençant par les derniers chapitres, qui racontent son expérience personnelle)

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