L'archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr, a demandé au président sénégalais Abdoulaye Wade de présenter des excuses directes à la communauté chrétienne. Le président Wade
"a présenté oralement (ses excuses) par une délégation qui est venue hier soir (mercredi) à mon domicile. Mais comme il doit faire un discours à la nation ce soir, je dis que le vrai geste de sa part qui va apaiser les esprits des chrétiens et leurs coeurs, c'est que dans ce message, il s'excuse devant la communauté chrétienne. Ce qui peut vraiment apaiser les chrétiens, c'est que le président dise de sa bouche aux chrétiens qu'il ne voulait pas les blesser, qu'il s'excuse", a-t-il ajouté.
Il a également affirmé que les policiers "avaient pris à partie", mercredi soir, les jeunes chrétiens qui voulaient "marcher vers le palais" présidentiel, dans le centre-ville, mais qui "n'étaient pas nombreux".
"Non seulement, on leur lance des grenades lacrymogènes mais (…) j'ai eu des preuves qu'il y a eu des impacts de grenades dans la cathédrale de Dakar. Ce n'est pas normal".
Ibidum
Vous avez bien du courage monsieur le cardinal. Bravo. Imaginons l’inverse : la planète entière eut été sous un feu de colère. Espérons que Benoît XVI va vous soutenir, lui qui est tant habitué à recevoir des coups injustement.
C.B.
Plusieurs sites, dont
http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/africa/2010/0/53/Wade-exprime-des-regrets-mais-pas-excuses-aux-chretiens-offenses,93243f87-59b8-4707-a1fa-d10243f3fbf6.html
mentionnent que, le chef de l’Etat a exprimé des regrets, indiquant que ses propos ont été déformés, sortis de leur contexte.
Cette réaction est, au moins, une prise en compte des propos du cardinal; ce qui n’aurait pas été le cas dans d’autres pays.
Neyra
Cardinal Adrien Sarr
en raison de la peine que vous et la communauté chrétienne éprouve, nous vous avons confié pendant cette nuit d’adoration à Ars, au Seigneur exposé sur l’autel pour le monde , en déposant votre nom dans les mains de Marie
Luc
“Pierre Goudiaby Atépa avait tenu à souligner l’irresponsabilité du chef de l’Etat qui persistait à nier les propos qui lui étaient attribués et qui ont été largement relayés par la presse.
Il a même fallu, selon nos interlocuteurs, que l’on fasse écouter à deux reprises la cassette de la rencontre du Secrétaire national du Pds avec ses militants enseignants pour convaincre des membres du cabinet du Président par rapport aux propos tenus par leur patron.
Ce dernier, selon un de ses collaborateurs, était si énervé ce mardi-là, qu’il avait déclaré : «S’ils veulent une guerre de religion, ils l’auront.»”
http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=11925&Itemid=9