Le maire UMP de Calais, Natacha Bouchart, a pris des mesures pour assurer la salubrité de sa ville en promulgant
"un arrêté "anti-bivouac et anti-regroupement" qui concerne une vingtaine de quartiers, où se trouvent notamment des candidats à l'exil pour le Royaume-Uni. Valable entre 9 heures et minuit, le texte interdit "toutes occupations abusives et prolongées, accompagnées ou non de sollicitations ou quêtes à l'égard des passants, lorsqu'elles sont de nature à entraver la libre circulation des personnes ou à porter atteinte au bon ordre, à la sécurité, à la tranquillité ou à la salubrité publiques."
Le maire souhaite faire cesser la mendicité "agressive" et dénonce
" […] les nuisances olfactives et le risque pour la salubrité publique que crée le comportement de ces individus et groupes d'individus (dépôt d'ordures, épanchements d'urine) […]
"L'arrêté a été pris dans un contexte de tensions, dix jours après l'évacuation du principal camp de migrants, où logeait environ 500 personnes, et de trois squats."
Mais les bons apôtres de l'immigration massive, comme toujours plus à l'écoute du bien-être de gens à qui on ne doit rien plutôt qu'à celui de leurs propres compatriotes, ont commencé à se manifester:
"Plusieurs associtions de soutien aux migrants ont appelé à une manifestation ce samedi."
Le bras de fer est désormais engagé avec la mairie de Calais. Reste à tenter de deviner qui aura gain de cause.