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Le capitalisme issu du catholicisme

Le Blog du Conservateur tord le cou à l’idée véhiculée par Max Weber, selon laquelle le protestantisme a inventé le capitalisme :

·       "les outils du capitalisme sont nés pour la plupart dans des pays catholiques, la comptabilité à Venise, les techniques de la banque moderne à Florence ou Pise, la première société par action en France (Moulins de la Daurade de Toulouse au XIII ème siècle)

·       la première révolution industrielle, celle du Moyen-Age, se caractérise par le développement de la machine outil permettant le gain de productivité".

Ajoutons que la doctrine sociale de l’Eglise justifie le profit :

"La doctrine sociale reconnaît la juste fonction du profit, comme premier indicateur du bon fonctionnement de l’entreprise: «Quand une entreprise génère du profit, cela signifie que les facteurs productifs ont été dûment utilisés». […] Il est indispensable qu’au sein de l’entreprise la poursuite légitime du profit soit en harmonie avec la protection incontournable de la dignité des personnes qui y travaillent à différents titres. Ces deux exigences ne sont pas du tout opposées l’une à l’autre, à partir du moment où, d’une part, il ne serait pas réaliste de penser garantir un avenir à l’entreprise sans la production de biens et de services et sans obtenir de profits qui soient le fruit de l’activité économique accomplie et où, d’autre part, on favorise une meilleure productivité et efficacité du travail lui-même en permettant à la personne qui travaille de grandir." [§340]

Ce n’est pas le capitalisme qui est pervers, mais l’idée d’origine protestante, que l’argent est un bien individuel, parce que signe de non prédestination à la damnation, et que le profit n’est plus donc un service pour le bien commun. Une idée devenue folle et qui produit le cynisme économique et l’idée de maximiser le profit au détriment de ceux qui, étant en bas de l’échelle sociale, sont nécessairement mal vus de Dieu. Le Conservateur termine :

"Il est à la mode d’entendre des cathos repentants évoquer ce vieux bagage papiste que serait le mépris de l’argent. C’est une idée à combattre, car qu’elle que soit son fondement […] cette thèse nous rend plus faible. Elle casse notre confiance, et participe à nous distancier de notre religion. Cela n’est pas juste ! Jetons aux orties ces vieux discours ringards et bâtissons un capitalisme plus efficient et plus humain".

Michel Janva

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