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Valeurs chrétiennes : Education

Le caractère catholique des écoles sous contrat : une “dérive” selon les inspecteurs du ministère

Le caractère catholique des écoles sous contrat : une “dérive” selon les inspecteurs du ministère

Des inspecteurs de l’éducation nationale, diligentés par le rectorat de Bordeaux, évoquent « certaines célébrations » qui « ne semblent pas basées sur le volontariat et sont proposées sur temps scolaire ».

« Ce temps de célébration semble donc obligatoire, ce qui contrevient au principe de la liberté de conscience ».

Un reproche déjà présent dans le rapport d’inspection publié début 2024 sur l’établissement parisien Stanislas. Une des « dérives » pointées par les inspecteurs se trouvait dans la pastorale, obligatoire.

La pirouette de l’éducation nationale consiste à distinguer la catéchèse facultative et la culture religieuse obligatoire. Mais le 31 mars, devant la commission Vannier-Spillebout, la directrice des affaires financières du ministère de l’éducation nationale affirmait que

« ces deux types d’enseignements devaient rester facultatifs, nécessitant l’adhésion explicite des parents lors de l’inscription dans l’établissement ».

Le ministère de l’éducation nationale invoque la liberté de conscience. Mais éduquer les élèves dans l’ignorance de la religion révélée n’est-elle pas attentatoire à la liberté de conscience, puisqu’il n’y a pas de liberté sans vérité ? Mais c’est un débat qui dépasse largement les murs du ministère et qui fait encore rage au sein de l’Eglise (débat par ailleurs souvent interdit).

Hélène Laubignat, présidente de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel), s’inquiète :

« Aujourd’hui, on a l’impression qu’il y a une remise en cause du caractère propre. C’est une tendance inquiétante, visant à invisibiliser toute expression du projet chrétien des établissements catholiques. Or, les parents ne choisissent pas l’enseignement catholique par défaut. Ils cherchent une cohérence éducative, une vision humaniste de la personne. »

Jean-François Canteneur, directeur diocésain de l’enseignement catholique à Paris, souligne que

le caractère facultatif n’est pas pour autant forcément respectueux de la conscience.

De fait, si des élus sont capables d’assister à une messe à Notre-Dame de Paris, sans pour autant être catholique, pourquoi serait-il anormal, lors de quelques grandes fêtes, de demander à tous les élèves de participer à une messe avec l’école ?

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7 commentaires

  1. Demande-t-on aux élèves s’ils veulent faire des interrogations?
    Quand on inscrit un élève dans une école hors contrat catholique les parents s’engagent a ce que leurs enfants respectent les obligations chrétiennes du collège.

    Ce qui est réjouissant c’est que les inspecteurs sont de plus en plus agressifs, les résultats de ces écoles doivent les déranger

  2. Ces inspecteurs de l’Éducation dite Nationale ne seraient-ils pas délégués par les loges maçonniques ?…

  3. Allez voir, dans les écoles juives ou musulmanes…

  4. Le gros problème, c’est que les catholiques sont beaucoup trop sur la défensive, au lieu de songer à attaquer l’énorme scandale de l’Éducation publique qui se prétend “neutre” et passe son temps à imposer de l’idéologie aux élèves qu’elle prend en otages.
    Le vrai scandale, il est là.
    Les catholiques devraient dénoncer jour et nuit le caractère totalitaire de cette “école de la République” qui a été conçue comme une arme de déchristianisation massive, et qui demeure une entreprise d’endoctrinement idéologique quotidien.
    Il faudrait au moins avoir le courage de le dire clairement.
    Comment peut-on laisser des fonctionnaires de cette École totalitaire donner des leçons de “liberté de coscience” (sic) ? C’est aberrant !

    NB : La sinistre Marine Camiade, qui pousse le sectarisme anti-chrétien jusqu’à prétendre faire la loi dans les écoles catholiques (au nom de quoi ?), peut-elle nous expliquer pourquoi elle n’applique pas ses principes à l’école laïque ? Pourquoi l’endoctrinement laïco-maçonnique n’est-il pas facultatif et soumis à une adhésion explicite des parents lors de l’inscription dans l’établissement ? Peut-elle nous l’expliquer ?

  5. La « liberté de conscience » est invoquée si et seulement si il y a des velléités religieuses dans les écoles ci-devant catholiques. En revanche pour donner la mort aux « éligibles » ladite liberté de conscience est condamnée, bâillonnée, emprisonnée.

  6. J’imagine que les parents qui inscrivent à leurs frais leurs enfants dans une école catholique, tout en payant par leurs impôts l’école laïque qui détruit les enfants des autres, savent à quoi ils s’engagent et n’ont nullement été obligés de le faire. Dont acte !

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