Communiqué du diocèse de Lyon, suite à la nouvelle plainte d'un haut fonctionnaire, qui avait déjà porté plainte en 2009 :
"Le cardinal Philippe Barbarin a appris avec tristesse et consternation qu’une plainte avait été déposée à son encontre pour « mise en danger de la vie d’autrui et provocation au suicide ».
Tout en comprenant la détresse de toute personne ayant pu être victime d’actes d’autant plus inadmissibles qu’ils auraient été commis par un prêtre, le cardinal ne peut que manifester sa profonde incompréhension face à cette plainte.
Des faits d’agressions sexuelles auraient été commis par un prêtre du diocèse de Lyon en 1990 et 1993, alors que le plaignant avait 16 puis 19 ans. C’est en 2009, soit respectivement 19 et 16 ans après les faits présumés, que le plaignant rencontre le cardinal Barbarin et lui fait part de son projet de porter plainte. Cette plainte sera déposée et classée sans suite par la justice.
C’est avec douleur que le cardinal Barbarin se voit accuser aujourd’hui de manière aussi injustifiée, tant il est évident qu’en aucun cas il n’a ni mis en danger la vie d’autrui, ni encouragé quiconque à se suicider. Le cardinal Barbarin demande solennellement à ce que chacun laisse la justice enquêter dans la sérénité. L’intérêt des plaignants comme celui des personnes visées dans les plaintes est que la justice établisse la vérité. Comme il l’a déjà évoqué à plusieurs reprises, il coopérera en toute transparence avec la justice, à la disposition de laquelle il se tient avec confiance.
Manifestant à nouveau son plus profond soutien, sa disponibilité et sa compassion à l’égard de toute victime, il demande néanmoins que soient respectés ses droits, son honneur et la présomption d’innocence.
Le cardinal Barbarin se rend actuellement à Lourdes pour l’assemblée plénière de la conférence des évêques de France : il invite les catholiques de son diocèse à la prière pour toutes les victimes, pour que la vérité soit faite, et que la paix revienne."