Alors que le pape François doit recevoir ce vendredi 29 octobre le président américain pro-avortement Joe Biden, qui continue de s’approcher de la table de communion, le cardinal Burke publie une lettre sur l’application du can. 915 (« Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion. ») aux responsables politiques catholiques favorables à l’avortement lorsque ceux-ci prétendent recevoir la sainte communion. Extrait de la traduction de Jeanne Smits :
[…] Je dois noter à ce propos que l’action pastorale entreprise n’avait rien d’une ingérence dans la politique. Elle visait à sauvegarder le caractère sacré de la sainte Eucharistie, à sauver les âmes des responsables politiques catholiques en question – qui non seulement péchaient gravement contre le Cinquième Commandement mais qui, en outre, commettaient un sacrilège en recevant indignement la Sainte Communion – et à prévenir le grave scandale dont ils étaient la cause. Lorsque j’intervenais pastoralement auprès de responsables politiques catholiques, je le faisais avec la confidentialité qui s’impose. Je n’ai certes donné aucune publicité à l’affaire. Ce sont plutôt les responsables politiques qui, ayant jugé avantageux de se présenter comme des catholiques pratiquants dans l’espoir d’attirer les votes des catholiques, ont rendu l’affaire publique à des fins politiques. […]