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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Le cardinal Mamberti remet l’habit à cinq postulantes des sœurs adoratrices de l’Institut du Christ-Roi

Le cardinal Mamberti remet l’habit à cinq postulantes des sœurs adoratrices de l’Institut du Christ-Roi

Communiqué de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre :

Le 17 octobre dernier, en la fête de Sainte Marguerite-Marie, patronne secondaire des sœurs adoratrices, le cardinal Dominique Mamberti, de nationalité française, a remis l’habit à cinq postulantes dans l’église du couvent à Naples.

Parmi ces nouvelles novices, sœur Claire-Marie du Christ Roi, première vocation religieuse issue de nos missions du Gabon. Elle nous livre à cette occasion un très beau témoignage que nous vous adressons ci-dessous.

Deo Gratias. En ce jour de grâces pour mon humble personne, ce sont des sentiments de grande reconnaissance pour la divine Providence qui m’habitent. Désormais revêtue de l’habit religieux, me voici toute donnée à Dieu, « épouse du Christ », selon les belles paroles rappelées dans son homélie par S.E.R. le cardinal Mamberti, qui à l’invitation de nos supérieures est venu nous remettre avec mes quatre consœurs le saint habit des adoratrices.

En ce jour de joie, comment ne pas remercier la divine Providence de m’avoir guidée jusque-là avec tant de sollicitude et de bienveillance. L’on a coutume de dire que notre divin Maitre écrit droit avec des lignes courbes. Je revois mon enfance passée dans mon pays natal, le Nigéria, où je fis une première expérience de vie religieuse. Puis la découverte providentielle de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre et de sa branche féminine des adoratrices du Cœur Royal de Jésus Souverain Prêtre.

Cette découverte fut approfondie pour moi par deux années de préparation à Mouila au Gabon au sein de la mission tenue par les chanoines de l’Institut du Christ Roi, avant de rejoindre le postulat. Notre vocation d’adoratrices, centrée sur l’adoration du Saint-Sacrement, veut aussi être une vie offerte pour ceux qui sont configurés au Christ de manière spéciale : les prêtres de Jésus-Christ. À Mouila, j’ai eu la grâce de voir de bons prêtres qui m’ont confortée dans ma vocation et dans mon désir de me donner à Jésus pour la fécondité de leur ministère. Leur dévouement inlassable m’a édifiée, et je repense avec émotion à ce bon et regretté chanoine Fragelli, si dévoué pour les âmes à Mouila. Ses successeurs continuent dans ses pas malgré des obstacles réels : le climat qui n’épargne pas les corps, l’animisme qui n’épargne pas les âmes, la polygamie et l’absence de père qui affaiblit la structure familiale, mais aussi des difficultés de personnes, comme des enseignants, des volontaires ou bénévoles auxquels les chanoines ont fait confiance, mais qui venaient ici dans des buts d’exercer un pouvoir ou imposer des vues, mettant parfois à mal la charité dans la mission et essayant de créer des divisions dans notre petite famille. Rien par force tout par amour, dans les joies comme dans les peines, leur devise est vraiment vécue. Je remercie les chanoines de Mouila pour leur patience et leur écoute bienveillante, ce qui a facilité mon adaptation à la vie de communauté chez les sœurs, en sachant charitablement accommoder toutes les cultures. Quelle consolation de voir la grâce divine transformer les faiblesses de la nature blessée par le péché en occasion de croître en vertu et en sainteté !

Ces deux années ont préparé mon cœur au départ pour le postulat. La confiance en Dieu, qui ne déçoit jamais ceux qui se confient en Lui, m’a permis de franchir ce pas du départ, auquel j’aspirais, non sans inquiétude. Mais là aussi, la bonté de Dieu s’est manifestée bien au-delà de ce que nos vues humaines peuvent imaginer. Autour du divin Cœur, malgré nos différences de nationalité, de culture, de tempérament, la communauté m’a accueillie comme une sœur d’une grande famille spirituelle. La grande charité entre les sœurs m’a permis de trouver rapidement ma place, et j’en remercie le Ciel du fond du cœur.

Notre vie d’adoratrices est une vie cachée en Dieu, une vie de prière pour la gloire de Dieu et pour le salut des âmes. Dans cette prière, et en chantant la louange de Dieu en ce jour de grâces de ma prise d’habit, je n’oublie pas de porter avec un cœur reconnaissant tous ceux que le Bon Dieu a mis sur ma route pour parvenir jusque-là. Je me confie à la prière de tous, et je vous promets les miennes auprès de Jésus-Hostie, notre divin Roi.

Sœur Claire-Marie du Christ-Roi

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