Lors d’une prière œcuménique organisée dans la basilique romaine de Sainte-Marie-en-Trastevere, le Secrétaire d'Etat du Saint-Siège a évoqué la mémoire des fidèles qui
« souffrent à cause de l’Evangile ». « Beaucoup ont été sacrifiés pour avoir refusé de se plier au culte des idoles du 20e siècle : le communisme, le nazisme, l’idolâtrie de l’Etat et de la race“. “Beaucoup d’autres sont tombés au cours de guerres ethniques ou tribales“.
« Aujourd’hui encore, en divers endroits, nombre de nos frères et sœurs restent objets d’une haine antichrétienne. « Ils ne sont pas persécutés car on leur reprocherait un pouvoir mondain, politique, économique ou militaire, mais justement parce qu’ils sont les témoins tenaces d’une autre vision de la vie, faite d’abaissement, de service, de liberté, à partir de la foi ».
Et parfois, a-t-il ajouté,
« c’est seulement le nom de ‘chrétiens’ qui attire la haine car celui-ci rappelle la force pacificatrice et humble dont ils sont porteurs, comme tant de volontaires, laïcs ou consacrés, jeunes et anciens, dont la vie a été fauchée alors qu’ils servaient généreusement l’Eglise et communiquaient l’enthousiasme de la charité ».