C'était lors d'un congrès international à Londres, le 1er novembre. Extraits ici et ici :
"Beaucoup de choses sont opaques pour les non-spécialistes, mais des enquêtes et une étude persistante peuvent amener des clarifications utiles, comme les neuf erreurs identifiées par la Haute Cour britannique dans le film de propagande d'Al Gore Une vérité qui dérange. Le prétentieux appel au consensus scientifique est tout simplement un appel de plus à l'autorité, tout à fait inapproprié dans le domaine de la science ou de la philosophie. Thomas d'Aquin l'a fait remarquer il y a longtemps en expliquant que «l'argument d'autorité fondée sur la raison humaine» est la forme la plus faible de l'argumentation, toujours susceptible de réfutation logique. […]
Il est peu connu qu'en 2001 au moins, l'un des groupes de travail du Troisième rapport d'évaluation du GIEC ( Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ) a convenu: «Dans la recherche climatique, et la modélisation, nous avons affaire à un système couplé, non linéaire, chaotique, et donc la prévision à long terme des états du climat futur n'est pas possible». Notons que ce n'est pas seulement le «temps» qu'il fait, mais aussi les «états du climat futur» qui ne sont pas prévisibles de façon fiable dans le long terme. […]
Le professeur Bob Carter, le Dr David Evans, le professeur Stewart Francs, et le Dr William Kininmonth ont succinctement expliqué le cas pour les sceptiques, une affaire qui a été jusqu'ici complètement ignorée par les médias et la classe politique australienne. Les conclusions du Quatrième rapport d'évaluation du GIEC, écrivent-ils, sont «essentiellement dépendantes de la modélisation informatique et manquent de support empirique»; les spéculations du rapport sur «l'influence funeste du dioxyde de carbone dans l'atmosphère reposent presque exclusivement sur une modélisation informatique non validée, qui s'appuie sur des hypothèses non fondées sur les effets d'amplification de la vapeur d'eau, des nuages et d'autres facteurs incontrôlables».
[…] Je n'ai pas été surpris d'apprendre que le GIEC a utilisé certaines des meilleures agences de publicité au monde pour générer un effet maximum auprès du grand public. […] Par conséquent, le terme «négationniste du changement climatique» [terme utilisé notamment par Patrice de Plunkett, NDMJ], que ce soit une insulte ou une arme de propagande, avec ses connotations délibérée de comparaison avec la négation de l'Holocauste, n'est en aucune façon une description utile d'un participant quel qu'il soit à la discussion. […]
Mes soupçons se sont approfondis au cours des années du fait de l'approche totalitaire du "mouvement du climat" envers les opinions opposées, de la diabolisation des opposants ayant abouti à des résultats, et de l'opposition à la publication d'opinions opposées, même dans les revues scientifiques. En règle générale, j'ai constaté que les personnes sûres de leurs explications n'ont pas besoin d'être violentes. […] Un dernier point à noter dans cette lutte pour convaincre l'opinion publique, c'est que le langage utilisé par les partisans de l'AGW (rappel: anthropogenic global warming) vire à la contradiction d'une religion primitive. Les croyants s'opposent aux négationnistes, aux dubitatifs et aux sceptiques, même si je dois avouer que personne ne m'a encore qualifié d'hérétique du changement climatique. […] L'histoire des changements climatiques ne donne aucune assurance que l'activité humaine peut contrôler ou même modifier sensiblement le climat global, bien que les humains puissent exercer des changements locaux importants en bien ou en mal. […]
Les débats sur le réchauffement climatique d'origine anthropique ne peuvent être menés que par la reconnaissance et l'interprétation précises des preuves scientifiques. Les preuves des historiens sont également essentielles, car ce n'est pas simplement un problème mathématique, ce n'est pas de la science «pure». Des conditions d'épisodes météorologiques extrêmes sont à prévoir, mais elles sont à chaque fois inattendues. Personne, vers la fin du réchauffement médiéval en Europe n'avait prévu la descente rapide vers le froid et l'humidité du petit âge glaciaire, par exemple, ou les vents glacés et les pluies diluviennes, qui ont conduit aux étés courts et aux terribles famines qui se sont développées de 1315 à 1320. Des surprises telles que celles-là continueront dans le futur.
Pour cette raison (entre autres) je soutiens la recommandation de Bjorn Lomborg et Bob Carter selon laquelle, plutôt que de dépenser de l'argent pour le respect du Protocole de Kyoto, qui produirait un effet négligeable sur la hausse des températures, l'argent devrait être utilisé pour élever le niveau de vie et réduire la vulnérabilité aux catastrophes et au changement climatique (dans un sens ou dans l'autre), afin d'aider les gens à mieux faire face aux défis futurs. Nous devons être en mesure de pouvoir fournir aux "Noé" de demain le meilleur de ce que la science et la technologie peuvent offrir."