Le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, est intervenu jeudi 13 novembre au Vatican à l'ouverture de la XXIIIe assemblée plénière de son dicastère qui avait pour thème : «Vingt ans après Christifideles Laici: mémoire, développement, nouveaux défis et tâches». Dans son analyse de la situation actuelle des sociétés occidentales, caractérisée par la «dictature du relativisme», le prélat a dénoncé l'apparition d'un «nouvel antichristianisme» qui
"fait passer pour politiquement correct le fait de combattre les chrétiens, et en particulier les catholiques […] celui qui veut vivre et agir en conformité avec l'Evangile du Christ doit en payer le prix, même dans les démocraties occidentales ultra-libérales […] La prétention de créer un ‘homme nouveau', totalement déraciné de la tradition judéo-chrétienne, un ‘nouvel ordre mondial', est en train de gagner du terrain".
Le problème n'est pas d'
"être minoritaires, mais d'être devenus délibérément marginaux, insignifiants, par manque de courage, pour avoir la paix, par médiocrité".
L' «heure du laïcat» a sonné, a-t-il annoncé, celle de sa responsabilité dans les domaines multiples et variés de la vie publique : de la politique à la promotion de la vie et de la famille, du travail à l'économie, de l'éducation à la formation des jeunes.
PK
Enfin des paroles fortes…
Puissent nos évêques et nos prêtres être les relais de cet engagement…