Former de bons catholiques pour qu’ils deviennent d’excellent politiques, c’est la mission des universités catholiques. C’est ce qu’a affirmé le président du Conseil pontifical justice et paix en visite aux Philippines, à l’occasion de la Conférence nationale de l’Association des universités catholiques de l’archipel.
Faire de la politique, ce n’est pas négatif, mais cela le devient quand les hommes politiques laissent s’installer le scandale et la corruption. Dès lors, c’est l’image de tout le secteur qui est entachée. Voila pourquoi les catholiques s’éloignent de la vie politique. Voilà pourquoi, explique le cardinal Turkson, les hommes politiques cantonnent leur foi à leur vie privée sans la faire connaitre. Aujourd’hui, la mission de l’université catholique est de former les croyants pour qu’ils s’engagent sur le terrain politique :
« le travail des étudiants devrait être dédié à résoudre les problèmes qui menacent la coexistence et le bien-être des hommes ».
A l’université, trois piliers selon le cardinal.
Premier pilier. La recherche de la vérité qui permet de « lire et d’interpréter les événements » en étant capable de « discernement », de « voir la nécessité de la justice sociale dans des contextes concrets ». Lieu de dialogue, l’université doit aider les élèves à se rendre compte que les « intérêts les plus divers peuvent contribuer au bien commun ».
Deuxième pilier : les universités doivent enseigner aux dirigeants de demain le sens des responsabilités vis-à-vis des plus pauvres. Quelques semaines après le passage du Typhon Haiyan qui a fait des centaines de milliers de sinistrés, le prélat estime que l’option préférentielle pour les pauvres doit être une priorité politique. « Les besoins des pauvres viennent avant tout processus législatif ou électoral ». « Un système politique sain est au service de la vie sociale de l'homme et cherche à s'assurer que cette vie soit caractérisée par des rapports d'amour et de justice ».
Troisième pilier. L’instruction afin de former des personnes compétentes pour qu’elles soient en mesure, une fois lancées dans la vie, d’harmoniser les valeurs spirituelles et les sciences, les techniques et leur profession.
mm
Quand on a compris sa mission de baptisé, rien de plus intéressant que de se former pour porter la Bonne Nouvelle à son prochain et faire profiter son pays de ses propres dons.
Quel dommage que le monde ne connaisse pas encore la richesse du christianisme, il se porterait bien mieux et les peuples en seraient plus heureux !
Après les quatre années de catéchisme :
pourquoi ne pas proposer l’étude de la Vraie Doctrine Sociale de l’Eglise (pas celle qui conduit à se syndiquer) à nos adolescents, suite logique de la formation du baptisé catholique pour préparer sa vie active et les combats à venir ?
paul83
Ce cardinal ne peut pas parler de politique,après avoir donner sa bénédiction à sarkozy pour faire ce qu’il a fait en Côte d’Ivoire. Quand dans 10 ans ils (lui et ses camarades) verront les conséquences de leurs agissements, ils crieront encore à l’aide pour le pauvre peuple ivoirien.Bon Dieu, qu’est ce qui ne fallait pas découvrir après un simple récomptage et qui nous aurait permis de faire l’économie de tous ces morts? Je ne cesse de me le demander.
Que le Seigneur nous garde.
louise
@ paul83 – je suis bien d’accord avec vous, il y a un étonnant langage…
Face au communisme, Jean-Paul II appelait à la résistance et à l’espérance, et non à l’engagement dans le parti communiste ou les structures d’Etat.
Cet angélisme coupable nous a coûté cher.
Heureusement, la vraie vie va vite revenir, et avec elle, ses meilleures voix.