L’Assemblée nationale hongroise a procédé à l’élection du président de la République, le lundi 26 février. Tamás Sulyok, proposé par le parti au pouvoir Fidesz, a obtenu le soutien de 134 députés présents. Les partis d’opposition s’étaient retirés, n’ayant pas réussi à se mettre d’accord sur un candidat.
Agé de 67 ans, le nouveau président est diplômé en droit. Ne pouvant à l’époque devenir juge sans rejoindre le Parti socialiste ouvrier hongrois (MSZMP), il devient conseiller juridique. Après le changement de régime, il devient avocat. En 2000 il est nommé consul honoraire d’Autriche à Szeged. En 2014 il est nommé juge à la Cour constitutionnelle. En 2020, Tamás Sulyok est élu président de la Cour de cassation. Deux ans plus tard, il est élu président de la Cour constitutionnelle en novembre 2016 pour 10 ans.
Dans son discours le nouveau chef de l’Etat a voulu
« exprimer que nous, Hongrois, sommes un peuple fier, européen, déterminé à faire valoir nos droits par tous les moyens, et que nous pouvons le faire avec conviction, émotion et humour ».
Il a évoqué la perte du concept d’Etat de droit et sa transformation dans l’approche politique actuelle de l’Europe, qui est purement utilitaire. Il a déclaré vouloir une Europe où les valeurs sont plus importantes que les intérêts. Il a expliqué qu’il n’existe pas de valeurs européennes indépendantes des Etats membres, mais qu’un système de valeurs européennes peut se développer à partir des valeurs constitutionnelles des Etats membres, communes à tous.
Pour le nouveau président, la souveraineté est conceptuellement indivisible et, par conséquent, les Etats membres de l’Union européenne, y compris la Hongrie, ne transfèrent pas de souveraineté à l’Union, mais des compétences, et ils le font parce que l’exercice conjoint de ces compétences est plus efficace que si elles étaient exercées par les États membres eux-mêmes.
« Je suis également fermement convaincu qu’il n’existe pas actuellement de nation politique européenne unique, mais que seules les nations politiques des Etats membres peuvent être considérées comme des facteurs de construction de l’Etat. « C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Union européenne n’est pas un Etat. »
TontonJean
“Bravo, Monsieur le Président!”
L’Europe n’a pas à être un immeuble, avec une seule salle à manger, un seul dortoir, etc….. mais une cité pavillonnaire où chacun est libre chez Lui avec un syndicat pour entretenir les rues et toutes les nécessités communes.
fragil
A t-il un frère? Cela pourrait-être utile au peuple de France !