Le Centre d'analyse stratégique (CAS), organisme rattaché au Premier ministre, plaide pour assurer "aux mineurs la confidentialité et la gratuité des modes de contraception féminine". Dans une note remise jeudi à la secrétaire d'Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab (12 pages pdf), le CAS écrit :
"Les circuits de remboursement [des médicaments] ne permettent pas le respect de la confidentialité pour les mineurs".
"Ainsi, alors que la contraception d'urgence et l'IVG sont gratuites et anonymes, tel n'est pas le cas des moyens contraceptifs prescrits et délivrés en dehors des CPEF" [centres de planification et d'éducation familiale].
Le CAS appelle aussi à un meilleur respect de la loi rendant l'éducation à la sexualité obligatoire.