Klaus Schwab, 88 ans, fondateur du Forum économique mondial et figure emblématique de la rencontre élitiste annuelle de l’ONG à Davos, en Suisse, a démissionné de son poste de président du WEF.
Bien que le WEF lui-même n’ait pas de pouvoir officiel, la réunion annuelle de Davos rassemble un grand nombre des personnalités les plus riches et les plus influentes du monde, ce qui contribue à la valeur et à l’influence personnelles de M. Schwab. Chaque année, à Davos, des transhumanistes, des militants LGBT, des partisans du contrôle de la population et des partisans de l’avortement se réunissent pour nouer des contacts et faire des affaires. Le WEF lui-même a promu l’agenda LGBT, y compris les initiatives transgenres dans le monde entier.
La démission de M. Schwab, intervenue le 20 avril, a été annoncée le 21 avril par le WEF, basé à Genève, qui n’en a pas précisé les raisons.
M. Schwab a fondé le Forum économique mondial – à l’origine le European Management Forum – en 1971. Sa mission initiale était d’aider les chefs d’entreprise européens à concurrencer les entreprises américaines et à s’inspirer des modèles et des innovations des États-Unis. Cependant, la mission s’est rapidement élargie à l’élaboration d’un programme économique mondial.
En 2020, quelques mois seulement après le début de la pandémie, M. Schwab a publié COVID-19 : The Great Reset, dans lequel il expose sa vision des opportunités offertes par la crise mondiale croissante. Selon M. Schwab, la crise est l’occasion d’une réinitialisation mondiale qui inclut le « capitalisme des parties prenantes », dans lequel les entreprises peuvent intégrer des objectifs sociaux et environnementaux dans leurs opérations, notamment en travaillant à des « émissions nettes zéro » et à une transition massive vers l’énergie verte, et en « exploitant » la quatrième révolution industrielle, y compris l’intelligence artificielle et l’automatisation.
Une grande partie de la richesse personnelle de Schwab provient de la gestion du Forum économique mondial ; en tant que président, il gagnait un salaire annuel de 1 million de francs suisses (environ 1 million de dollars américains), et le WEF était soutenu financièrement par les cotisations de plus de 1 000 entreprises dans le monde, ainsi que par des contributions importantes d’organisations telles que la Fondation Bill & Melinda Gates.
Le vice-président Peter Brabeck-Letmathe assure l’intérim jusqu’à la sélection de son remplaçant.
Le 23 avril, on apprenait que le Forum économique mondial a lancé une enquête sur son fondateur Klaus Schwab en raison d’allégations d’irrégularités financières et de problèmes de comportement.
Les membres du conseil d’administration du WEF ont tenu une réunion d’urgence dimanche de Pâques au cours de laquelle ils ont approuvé l’ouverture de l’enquête, ce qui a entraîné la démission de M. Schwab le lendemain. Parmi les membres du conseil d’administration du WEF figurent l’ancien vice-président américain Al Gore, la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde et la reine Rania de Jordanie.
Selon le Wall Street Journal, M. Schwab est notamment accusé d’avoir « demandé à des employés subalternes de retirer en son nom des milliers de dollars à des distributeurs automatiques et d’avoir utilisé les fonds du Forum pour s’offrir des massages privés dans des hôtels ».
Sa femme, qui travaillait également pour le WEF, aurait organisé des réunions afin de pouvoir voyager aux frais de l’organisation.
MEIERS
Mais en fait qui pourrait s’étonner que l’homme réunissant annuellement les gros bonnets de la haute finance internationale, se soit livré à des activités mafieuses?
Michel
En fait, il aurait été poussé à la démission par le conseil d’administration du Forum…( source : https://www.24heures.ch/wef-comment-schwab-a-ete-contraint-de-demissionner-437151423021)
Cro-Magnon
Ben voyons ! Du beau monde comme, non pas on s’en doutait, mais on en était sûr. NIHIL NOVI SUB SOLE !