Finalement, le slogan de campagne de François Hollande "Le changement, c'est maintenant" risque de se réaliser à écouter l'analyse de Pascal Perrineau sur la vie politique française :
"Tout change depuis un an. À la faveur des municipales, puis de ces départementales, le FN est en train de se constituer un vivier d'élus locaux. Pour les prochaines échéances électorales, il bénéficiera de candidats implantés localement, qui disposeront de réseaux et de relais sur leur territoire. Ce qui va permettre à cette formation politique de dépasser le cadre de son électorat naturel (…) Il est désormais présent partout en France. Il devient un vrai parti national (…) C'est un processus d'enracinement profond (…)
Toutes nos institutions, nos modes de scrutin s'étaient jusqu'à présent adaptés à la bipolarisation politique. La réalité entre de moins en moins dans ce cadre. Que va-t-il se passer maintenant ? Comment ce jeu à trois forces va-t-il pouvoir s'adapter à des règles définies pour un affrontement bipolaire ? Le diagnostic est facile à dresser, la réponse est plus difficile à donner. La crise de représentation politique risque de s'accentuer, puisqu'un électeur sur quatre peut estimer que le parti pour lequel il vote n'est pas représenté dans les institutions à son juste poids. Nous vivons un nouveau chapitre de notre histoire politique, puisque nous avons aujourd'hui trois forces aussi implantées localement. Et, très souvent, les victoires locales précèdent les victoires nationales. "
creoff
L’atout du bipartisme, c’est la stabilité: on a la majorité, on peut décider et voter toutes les lois.
Le drame du bipartisme, c’est justement de supprimer tout débat sur le fond, sur l’intérêt général des lois, qui devrait intéresser les élus d’un bord ou de l’autre, selon leur compétences, connaissances, territoire..et non parce que le chef du parti a donné des consignes.
Le bipartisme et le gouvernement d’un parti a privé les français de leurs représentants, pour leur donner des marionnettes.
Introduire un nouveau parti, c’est imposer à nouveau la réflexion sur l’intérêt de la France et des Français.
Rien que pour ça, ça vaut la peine de voter pour la troisième voie..le troisième oeil.. enfin n’importe quoi qui ne soit pas deux partis copains/coquins qui se distribuent les prébendes et vivent grassement à nos crochets..sous couvert de démocratie…
incongru
mais où avez-vous vu du bipartisme?
entre PC et PS, aucun point commun essentiel depuis les européennes, et les dérives financières du PS n’arrangent rien
entre UMP, centre dit droit,ex gaullistes (si, si, il y a quelques personnes ), quels points communs si ce n’est gouverner (plutot profiter du pouvoir) ensemble
ce n’était pas du bipartisme, tout au plus 2 camps qui jouant l’alternance se partagent le gâteau
alors, quand un mauvais joueur ne veut pas de ça… crack