Lu sur Liberté politique :
"En 2006, la France dépensait 5 482 dollars par élèves du primaire, et 9 303 dollars par élèves du secondaire. […] La France dépense donc beaucoup, avec les taux d’échec affligeants que nous connaissons. […] En 1980 un écolier coutait 2 919 euros par an, en 2008 5 620 euros. En 1980, un lycéen coutait 5 833 euros, en 2008, 9 110 euros soit, répétons-le, 48% et 36% d’augmentation. […] Les enseignants étaient 882 640 en 1990 et 940 403 en 2009, avec une pointe en 2005 où ils étaient alors 1 005 138. Il est remarquable de constater que plus le nombre d’élèves diminuait, plus celui des enseignants augmentait. […] L’augmentation du coût de la scolarité ne semble donc obéir à aucune logique pédagogique compréhensible. Déconnectée de l’évolution du nombre d’élève comme des résultats scolaires, elle semble plus liée à l’idéologie qu’à une analyse scrupuleuse des faits et des besoins. Pour éviter de telles dérives financières, n’est-il pas nécessaire d’établir un chèque scolaire, afin de permettre aux parents de choisir, pour leurs enfants, l’école de leur choix, et d’être responsabilisés aux dépenses éducatives ?"
piero
Une privatisation de l’école , ce serait donc la solution.
La solution des gagneurs plus, une formule à l’américaine, le repli communautaire type camp des saints, la fin du monde ou d’un monde.
LB
Le problème n’est pas économique mais idéologique, seuls les états totalitaires prennent en charge l’éducation des enfants, ce n’est pas le rôle de l’État, mais nous sommes depuis trop longtemps asphyxiés par la pensée révolutionnaire et surtout déchristianisés.
Francois Jourdier
Parmi les dépenses inutiles je vois l’exigence d’un master pour un instituteur alors que bacc+2 suffirait
C.B.
A l’attention de Francois Jourdier:
Au début du vingtième siècle, alors que la moyenne de la population n’avait guère que le niveau (et non le diplôme) du certificat d’études, un instituteur était recruté après avoir obtenu un “brevet supérieur”, qui représentait environ sept années d’études après le certificat d’études.
Actuellement, la scolarisation amène tous les élèves à un niveau (quelle que soit la filière) de seconde-première [notre actuel baccalauréat n’est probablement que très difficilement comparable à l’ancien “certif”, mais ceci est une autre histoire]; le master correspond à peu près à sept années d’études en plus. Le différentiel est le même.
Un bac + 2 suffirait, si c’était un bac + 2 de classe préparatoire aux grandes écoles; pas un bac + 2 de “pipeau andalou”.