Selon Bercy, la facture serait de 200 à 400 millions d'euros par jour de grève. Soit un coût de 1,6 milliard à 3,2 milliards pour les 8 journées de perturbations déjà subies. Il faut aussi prendre en compte la dégradation de l'image de la France. Les PME sont les premières touchées. Président de la CGPME, Jean-François Roubaud estime :
«Le BTP sera bientôt obligé de fermer des chantiers faute de matières premières. La timide reprise économique est presque anéantie par ces mouvements qui tiennent plus du terrorisme économique que du droit de grève.»
- Après 30 jours de conflit au port de Marseille, l'Union des industries chimiques chiffre à un milliard le coût de ce mouvement social, soit 33 millions d'euros par jour.
- Air France estime que ce type de mouvement lui coûte 5 millions chaque jour.
- De son côté, la SNCF souhaite être discrète sur le coût des grèves tant que le mouvement n'est pas terminé. Il est admis qu'une grève générale entraîne une perte de 20 millions par jour.
- Côté commerces, les scènes de vandalisme en marge des manifestations dans une douzaine de villes créent un climat particulièrement néfaste, qui se traduit par une baisse très forte de la fréquentation et des ventes depuis la mi-octobre pouvant aller jusqu'à - 40 %, indiquent la Fédération des enseignes de l'habillement (FEH) et l'Union du grand commerce de centre-ville (UCV).
- Mais c'est au niveau de la distribution de carburant que l'impact sera le plus lourd.
- Les professionnels du tourisme constatent un ralentissement des réservations en raison d'un attentisme de la clientèle. Dans l'hôtellerie, les grèves et la pénurie d'essence auraient déjà coûté au moins 3% de taux d'occupation, selon Protourisme.
elizdab
voilà qui ne va pas augmenter le montant des retraites!!!!
JCM
Les ecolos devraient se réjouir : voila un avant-gout de la décroissance et d’un monde sans pétrole !
Oswald
Allons allons, rassurons-nous il y a toujours des milliards qui se balladent et dont le peuple ne voit pas la couleur. La paralysie économique est le principe de la lutte sociale et ce n’est pas un scoop (un apréritif dinatoire avec le MEDEF serait-il plus approprié ?). Et contester cette lutte sociale plus que jamais nécessaire, c’est par bête conservatisme droitard faire le jeu d’un système idéologique et politique corrompu, qui non seulement consacre la ruine du chaos moral, mais en plus, est en passe de faire de nous des esclaves du Marché mondial.
piero
Vous avez raison de plaindre les grands patrons ( Bouygues, Vinci, Eiffage) comme les petits patrons du batiment. Ils ne se sont pas assez enrichis avec le credit à tout va. Ils vont devoir encore embauchés plus de sans papier et pouvoir encore faire baisser les salaires à la baisse jusqu’à 67 ans.
Aprés vous vous plaindrez du niveau alarmant des élèves de l’educ nat.
Le toujours gagner plus n’a pas de limite et gagne tous les cerveaux.
Il faut maintenant choisir, les patrons gagneurs plus ou le peuple des futurs retraités à 800 euros /mois à 67 ans.
[Quelle vision marxiste de la société…
Est-il possible de choisir les PME ? Les TPE ? Ceux qui créent de l’emploi, qui se lèvent tôt tous les jours comme dirait l’autre et pour lesquelles la moindre grève est synonyme de risque de faillite ?
MJ]
PG
Le gouvernement tente de faire oublier ses propres responsabilités.
Alors que N. SARKOZY a fait organiser une grande consultation, le ”grenelle de l’environnement”, qui a duré des semaines, pour impliquer les médias et l’opinion sur certaines questions environnementales dont la plupart des Français se moquent éperdument, sur le sujet des retraites, il a tenté d’imposer une réforme insuffisante et uniquement comptable, incompréhensible et mal présentée aux Français. Et qui ne résout rien sur le fond et à long terme.
Pour faciliter la tâche aux syndicats, rien de mieux !
Maintenant que c’est l’anarchie, N. SARKOZY et B. HORTEFEUX, les hommes qui pourchassent les Roms pour tenter de les faire prendre pour des arabes musulmans aux électeurs du FN, sont incapables de faire dégager les dépôts d’essence et d’assurer les livraisons.
A DONGES en Loire Atlantique, des camions de livraisons pleins de carburant ont été arrêtés vendredi sur les routes par des barrages : que fait la police sarkozienne anti roms ?
Ailleurs un centre de stockage, dégagé par la police, a été laissé sans surveillance et réoccupé immédiatement par les grévistes : où est la loi et l’ordre républicain dont se targue d’être le rempart N. SARKOZY ?
Il y a deux coupables : les grévistes et le gvt. Il se renvoient la balle et NOUS, nous payons.