Lu dans Les 4 Vérités :
"On entend, depuis longtemps, nos politiques nous dire qu’ils se battent contre le chômage. Mais quand donc vont-ils comprendre que le chômage n’est que la conséquence de leur décision de se mêler de tout et de « faire des lois » en nous affirmant qu’ils ont ainsi bien « travaillé » ? Ils n’ont jamais essayé une chose simple : arrêter de s’occuper de tout et laisser les chefs d’entreprises faire leur travail. Malgré ses études prestigieuses, à HEC, puis à l’ENA, Normal Ier n’a jamais travaillé en entreprise et il ne sait pas comment ça marche. C’est, d’ailleurs, aussi le cas de tous ceux qui sont autour de lui…
Lorsque j’étais dirigeant d’entreprise, j’ai convoqué, un jour, dans mon bureau, trois administrations qui, chacune, me demandait d’appliquer un taux de TVA différent pour un produit médical que j’importais pour les hémophiles. Je ne vous parlerai pas du colonel qui m’a écrit pour me dire qu’il manquait une paire de gant de chirurgie dans les 5 000 que nous avions livrées et qu’il avait fait recompter deux fois. La lettre et le timbre coûtaient plus cher que la paire de gants et il m’était impossible de lui en renvoyer une. Toute la commande a donc dû être refaite pour 4 999 gants, afin d’être en conformité avec ce qui avait été reçu ! C’était en 1984 et, depuis, les contraintes et autres réglementations contradictoires n’ont pas diminué – loin s’en faut !
Le chômage diminuera lorsque les politiciens s’occuperont de ce pour quoi ils ont été élus et laisseront les patrons développer leur affaire comme le font tous les autres pays. Mme Duflot vient de mettre au tapis toute la filière du bâtiment avec ses théories fumeuses. Mme Taubira fait de même avec la justice et Mme Touraine avec le monde médical. Quant à l’école… Le Code du travail suisse est cinquante fois moins important que le français. Que je sache, la Suisse n’est pas un pays sousdéveloppé et les ouvriers n’y sont pas exploités ! Dernièrement, notre président affirmait, en direct à la télévision, que les emplois aidés ne coûtaient rien puisqu’ils étaient « payés par l’État ». Après ça, ne nous étonnons pas de l’état de la France !"