Lu dans Minute :
Voilà donc un demi-siècle que Mélenchon fait de la politique […] et le voici qui voudrait nous faire croire qu’il découvre ce qu’est une perquisition ! S’il n’en avait pas vécue jusque-là, qu’il nous soit permis de lui dire que celui qui a fait de la politique pendant cinquante ans sans jamais avoir vu les poulets débarquer à l’heure du laitier est un jean-foutre ! Ou un planqué, ou un flic, ou bien un agent de la CIA, ainsi que la secte trotskiste qu’il a fréquentée se plaisait à qualifier ceux qui n’avaient plus l’heur de lui plaire. Ah mais pardon : c’est que Mélenchon est devenu un élu de la République et qu’on ne traite pas n’importe comment – comment, au fait, si – non selon les règles du Code de procédure pénale ? – un élu de la République. « La République, c’est moi ! », a-t-il éructé au visage d’un policier […]
Les perquisitions au siège des partis politiques, en France, ça existe depuis 1992. Le juge Van Ruymbeke avait décidé d’aller perquisitionner le PS, auquel appartenait Mélenchon soit dit en passant, dans le cadre de l’affaire Urba. Depuis, tous ou presque y ont eu droit. «Oui mais nous, on n’a rien fait ! », dit-il en substance. « Nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. » Et les autres ? Certains, oui, d’autres, non. La perquisition est un acte de procédure. Qui participe des éléments qui permettront de décider s’il y a lieu de le renvoyer, lui ou l’un des siens, en correctionnelle. Et de le juger. Après quoi on pourra dire s’il était coupable de quelque chose ou pas. […]
C’est Mélenchon, et personne d’autre, qui a fait de cet acte de procédure, qui autrement serait passé quasiment inaperçu, une affaire d’Etat, oubliant que, lors d’un débat de la présidentielle, il avait fermement rappelé que lui n’avait aucune « affaire » à se reprocher, que seuls François Fillon et Marine Le Pen étaient concernés et qu’il n’avait « rien à voir avec tout ça », s’attirant cette réplique de la candidate du Front national : « Attention, ça pourrait venir. » Comme on dit vulgairement : quand on monte au cocotier, vaut mieux avoir le cul propre – et il se trouve que la justice lui trouve des relents breneux. […]
Tout, chez Mélenchon, relève du calcul, de la stratégie politique, de la tactique politicarde. […]
F. JACQUEL
Toute cette comédie n’aurait-elle pas pour but de faire un épais écran de fumée destiné à cacher des faits inavouables ?
Les perquisitions menées contre le RN, que ce soit à Nanterre, à Saint-Cloud ou en d’autres lieux n’ont pas donné lieu à de telles mises en scène…
Cosaque
Méluche se fait dézinguer pour sa vaste hypocrisie par une jeune demoiselle.
Ou comment Mélenchon a mis fin à sa carrière :
https://www.youtube.com/watch?v=8VRkciDfky4