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France : Politique en France / Valeurs chrétiennes : Famille

“Le citoyen n’est pas un grand enfant que l’Etat doit materner”

Extraits d'un entretien du député UMP Jacques Remiller dans Minute :

"Personnellement, je suis favorable à la liberté: les parents doivent rester libres de leurs choix éducatifs. L’éducation des enfants appartient en propre aux parents et ceux-ci, dans le respect de l’intégrité physique et morale de leur petit, ne peuvent être accusés d’être des « bourreaux » pour une fessée plus symbolique que douloureuse! Car il va sans dire que Mme Antier dénonce la petite tape sur les fesses, et pas le châtiment corporel qui avait cours dans les écoles au XIXe siècle! Edwige Antier, qui fait, par ailleurs, un excellent travail à l’Assemblée, devrait plutôt se demander si le fait d’interdire la fessée fera régresser le problème – réel, celui-là – de la violence envers les enfants. En attendant, il faut arrêter de dire aux parents ce qu’ils doivent faire!

On leur dira bientôt de cesser de contraindre leurs enfants à finir leur assiette

Ou on voudra contrôler les naissances dans leur vie de couple! Les dérives sont potentiellement grandes lorsque l’on met le doigt dans l’engrenage. Tout cela n’a aucun sens et va à l’encontre des libertés individuelles et de la responsabilité parentale – or, le citoyen n’est pas un grand enfant que l’Etat doit materner. N’y a-t-il pas des choses plus importantes à faire que de s’immiscer dans les choix éducatifs des parents « normaux » – sachant que je ne parle pas, encore une fois, des enfants battus dont les parents doivent évidemment être rigoureusement sanctionnés par la loi? De toute manière, il y a trop de lois, alors qu’il suffit d’appliquer celles qui existent. En cas de maltraitance, il existe des organismes pour intervenir: le conseil général, la DDASS… […] Qui, mieux que le père et la mère est capable de savoir ce qui est bon pour l’enfant? […]

Comment expliquer cette volonté générale d’empêcher les parents d’éduquer leurs propres enfants ?

C’est l’abandon des valeurs. L’on veut déléguer de plus en plus à l’Etat ce qui relève des prérogatives familiales, un peu sur le modèle des pays nordiques. Mais il faudrait prendre garde que cela ne dérive pas vers ce qui se passait en Russie soviétique. La garantie du plus grand nombre possible de libertés permet d’éviter les dérives tout en respectant l’identité de notre vieux pays gaulois."

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1 commentaire

  1. Ouf ! c’en est fini des malheurs de Sophie!

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